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Note de lecture sur "Le débat interdit" – Langage, Covid et totalitarisme

Dernière mise à jour : 4 juin

Note de lecture par la journaliste Ceri :


Maintenant que le délire du covid et des « vaccins » se calme pour un temps, nous pouvons prendre du recul et tenter de réfléchir aux mécanismes qui nous ont amenés à cette catastrophe (qui n’est pas terminée). Il faudra lire, beaucoup, et parmi les ouvrages importants, je recommande le livre d’Ariane Bilheran et Vincent Pavan, très utile pour poser les bases de la réflexion.


« Le débat interdit – Langage, Covid et totalitarisme », réunit deux auteurs issus de disciplines différentes, et pourtant si proches: les statistiques et la philosophie, le langage des mots et des chiffres.


Dévoyer la langue et la science pour créer une réalité nouvelle

Pour comprendre cette crise du covid et ses conséquences, il faut en revenir au pécher originel, à la source du mensonge: la trahison des mots et des chiffres, de la langue et des mathématiques les plus élémentaires.

Avec en fil rouge la prescience d’Hannah Arendt qui nous prévenait déjà juste après la 2e Guerre Mondiale que le nazisme, qui pervertit la langue et la réalité, n’était pas le vaincu de cette guerre et reviendrait, les auteurs expliquent comment les dirigeants ont choisi une fausse science et inventé une nouvelle langue, reconstruit un monde factice basé sur rien.


C’est en utilisant des modèles mathématiques aberrants pour tenter de schématiser la propagation d’un virus dont personne ne savait rien et en dévoyant les principes mathématiques pour former des calculs effrayants qu’un narratif morbide, mortifère et manipulateur a pu être imposé, fondé sur une nouvelle langue, elle-même destinée à ancrer de nouveaux concepts, de nouvelles « vérités », dans l’imaginaire collectif.

Les mécanismes du totalitarisme, qui s’impose forcément quand il s’agit d’imposer brutalement une nouvelle réalité, sont ici décortiqués. Et tout est logique: quelle que soit la cause du mensonge, le pouvoir doit imposer sa vision et réduire à néant la critique. Les gens ont été isolés, coupés de leurs fondamentaux, placés sous l’influence quasi exclusive de l’autorité.

Petit à petit, une novlangue pseudo « sanitaire » a inversé les valeurs qui jusqu’à présent ont permis de faire société.

Les esprits critiques ou simplement curieux ont été rejetés, bannis méthodiquement de la société, dans la complaisance la plus générale. Des gens ont été jetés à la rue pour avoir refusé une série d’injections expérimentales, dans l’indifférence de la plupart des citoyens.

Vivre comme des morts cloîtrés et apeurés, dociles et serviles, serait ainsi la seule option pour espérer sur-vivre. Comment en est-on arrivés là? Qu’est-ce qui doit être « éradiqué »?


Analyse d’un délire collectif au XXIe siècle

Ce livre expose ces procédés manipulatoires, il décortique l’idéologie construite autour du covid et de la gestion de crise. Il montre, tant sous l’angle des sciences et des mathématiques que de la langue et du psychisme, à quel point ce glissement sans fin est délirant.


Que veut dire aujourd’hui un mot comme « malade »?

Ou « soigner »?

Que veut dire « vaccin » à l’aune de ce qui a été injecté massivement à une population conditionnée par l’isolement, la peur et la propagande à un degré atteint seulement en période de guerre?

Il faut s’interroger sur chacune des étapes qui nous a menés à cette catastrophe à la fois sanitaire, sociale, économique, politique et culturelle. Nous allons payer durant plusieurs générations le prix des « sacrifices » inutiles imposés au nom d’un dogme aussi obscur que frauduleux.

Ce livre est très utile pour construire la réflexion, pour poser les principes de base d’une déconstruction du narratif.

Je le recommande à tous ceux qui cherchent à prendre du recul et à comprendre ce qu’il s’est passé.


Sources :





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