Les membranes de Suzanne
Ariane Bilheran

Suzanne est secrétaire, poète et femme de lettres à ses heures. Elle entame son introspection quelques jours avant sa mort, une mort brutale par assassinat conjugal (ou crime passionnel, dira la justice). Le bilan est sans appel. Elle se sait condamnée à mourir, et se repasse le film de sa vie. Le lecteur est embarqué dans les membranes de Suzanne, ses sensations, ses émotions, ses pensées, ses regrets, ses remords, les moindres recoins de sa peau et de ses cellules, et traverse avec elle la mort et l’après-mort. Roman psychologique détricotant les méandres et les ressorts de la violence conjugale du point de vue de la victime (monologue intérieur), Les Membranes de Suzanne est aussi un récit poignant permettant de mieux appréhender les mécanismes subtils d'emprise et d’aliénation au sein du couple.
AVIS DES LECTEURS
«Merci Ariane Bilheran pour m'avoir fait le grand honneur de lire en avant première Les Membranes de Suzanne.
Je ne suis pas une grande lectrice, je ne suis qu'une amatrice.
Cependant, j'ai pu retrouver la subtilité du verbe d'Ariane.
C'est un roman sombre et dur et pourtant si beau et facile grâce à son unique style littéraire.
J'ai pleuré avec Suzanne, j'ai souffert avec Suzanne, j'ai aimé avec Suzanne, j'ai senti les odeurs, j'ai ressenti de la joie, vécu ses madeleines de Proust comme si c'étaient les miennes, pendant quelques instants j'ai même eu les mêmes goûts que Suzanne.
En fait, sans vouloir être trop clichée et aussi parce que je ne trouve pas d'autres mots, je crois que Suzanne est un peu toutes les femmes, et qu'en tant que femme et surtout être humain, j'ai aimé vivre avec Suzanne.
On croit la connaître par coeur et même si on est parfois en désaccord, on la comprend.
C'est là où, d'une certaine manière, je suis un peu devenue Suzanne le temps de cette lecture et qu'un peu de sa conscience restera avec moi.
À travers cette oeuvre, j'ai compris beaucoup de choses mais principalement ce que beaucoup trop de femmes vivent.
C'était autant un plaisir qu'un devoir de lire Suzanne, au nom de toutes les Suzanne qui existent ou ont existé.
Ce fut une véritable catharsis.
Merci Suzanne et merci Ariane.»
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«Suzanne comprend intuitivement la souffrance de l'homme qu'elle aime, elle l'aime profondément et l'épouse. Puis c'est la souffrance insidieuse, ravageuse de la violence psychique car il ne la voit pas telle qu'elle est. Elle n’est jamais à la hauteur de ses attentes démesurées jusqu'à lui infliger l'insupportable. À travers Suzanne éprise de poésie et de beauté, à travers sa sensibilité et son empathie, à travers sa prise de conscience grandissante et sa fermeté j'ai réalisé les mécanismes en jeu chez cet homme aussi droit qu'un bâton de haine mais aussi les mécanismes de déni et d'aveuglement de tous ceux qui sont autour, complices inconscients et lâches ou complices délibérément acteurs et totalement responsables de leurs actes.
Un livre magnifique, d'une grande puissance dans l'écriture qui m'a touché profondément.»
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«J'ai trouvé... Je me répète:
J'ai lu d'un trait ce livre en effet si facile à lire malgré le sujet. Difficile à lire pour ceux qui ont un vécu douloureux qui ont eu affaire à un pervers narcissique qui cherche à pervertir sa compagne. Mais ce livre pourrait ouvrir les yeux à bien des lectrices ou lecteurs qui sont dans le même cas qui cherchent à comprendre... Et cela pourrait sauver la vie de bien de future victimes.
Pour ceux qui sont prêt à sortir du Déni et qui connaissent ou reconnaissent le pouvoir de la Libération de la Parole des émotions, c'est pour vous. L'histoire de Suzanne est aussi très vivante, très riche. Je le conseille.»