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Compte-rendu de la journaliste Ceri sur le colloque du 13 mai 2023 à Paris

Dernière mise à jour : 23 juin 2023



Le 13 mai 2023, les psychologues Ariane Bilheran et Amandine Lafargue avec la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations (LNPLV) ont organisé un colloque dont le contenu particulièrement riche est actuellement partagé par plusieurs médias : l'enjeu était rien de moins que de comprendre les mécanismes en cours ciblant les enfants, ainsi que leur impact et les objectifs sous-jacents de ces manoeuvres toxiques.

Une journée très dense, dont voici une synthèse des échanges.

Le colloque intitulé "la dérive totalitaire sur les enfants: Diagnostic, causes et solutions" a finalement pu se tenir à Paris le 13 mai, après qu'une première salle a annulé la réservation suite à des pressions. Les échanges ont été filmés (merci au caméraman!) et nous espérons pouvoir qu'il pourra être diffusé le plus largement possible car ces échanges sont essentiels.


Deux sujets principaux ont été analysés : la gestion de la crise covid et la généralisation de ce qui est appelé "éducation sexuelle". Ces deux phénomènes sont des révélateurs du fait que "les enfants deviennent les objets de l'Etat", comme l'explique l'avocate Me Virginie De Araujo-Recchia. Ce à quoi nous assistons, c'est une dépossession progressive des parents de leurs enfants, dont l'éducation dépend de plus en plus d'injonctions de l'Etat qui outrepassent l'autorité parentale dont l'objectif est précisément d'assurer la protection des enfants.


En introduction, Jean-Pierre Eudier médecin et président de la LNPLV a expliqué que ce colloque présentait "différentes pièces d'un puzzle totalitaire", et que nous assistions au déroulement "d'un agenda global aux accents eugénistes et totalitaires". Une sorte de Meilleur des mondes en live, aseptisé mais non moins violent. Jean-Pierre Eudier a rappelé les incantations de l'ONU, de Davos, la volonté de "prise de contrôle total" de ces organismes, et les attaques par injections ou "éducation sexuelle" interposées.


"A tous les stades de développement de l'enfant, nous avons été maltraitants."


C'est Karine Baillieu, psychologue clinicienne spécialisée dans le psycho-trauma, qui est d'abord intervenue. Sa présentation "Diagnostic et constat actuels de la dérive totalitaire sur les enfants" dresse le constat terrifiant de l'impact des mesures prises pendant le covid, mais aussi les séances d'"éducation sexuelle" sur les enfants qui créent du traumatisme.


Elle a rappelé que dans la gestion du covid, "les enfants ont été victimes et n'ont pas été pris en compte. Ils ont senti un décalage entre le discours qu'on entendait partout et ce qu'ils vivaient", et dans son cabinet elle voit passer des enfants qui subissent le choc de cette période où plus rien n'avait de sens. Par exemple, ils ont senti que porter des "masques" ne leur convenait pas mais on leur disait que c'était bon pour eux. "La difficulté, c'est d'identifier ce qu'il s'est passé et ce qui a changé".


"Les enfants ont été la cible de l'ingénierie sociale", analyse Karine Baillieu, "et ce que l'on a appris dans l'enfance est indélébile". Elle observe dans sa pratique que les repères des enfants -comme des adultes- ont été chamboulés avec cette gestion de crise.


Quant à ce que nos dirigeants qualifient d'"éducation sexuelle", "C'est une effraction dans le psychisme des enfants parce qu'ils n'ont pas le développement psychique et émotionnel nécessaire pour assimiler et comprendre ces notions de sexualité", a-t-elle expliqué.


Karine Baillieu a souligné que le système capitaliste et le néo-libéralisme, qui développe une vision utilitaire de l'homme, ne laissent pas de place à l'humain: "L'homme est au service du système et doit s'adapter. Le système lui-même implique que l'humain s'adapte. Le néo-libéralisme s'affirme comme une science: cela veut dire que ça ne se discute pas. C'est une idéologie totalitaire".


Le covid n'a été que l'illustration, une mise en pratique grossière, de cette idéologie. Tout comme l'est l'"éducation sexuelle", qui constitue aussi une effraction psychique des enfants, selon les spécialistes de la question. Des effractions qui, réalisées à à un jeune âge, laissent des séquelles souvent permanentes.


"Nous subissons un discours de plus en plus normatif, et des normes de plus en plus étroites: on se dirige vers la pensée unique, et de plus il s'agit d'un discours pervers dans lequel on nous dit que c'est pour leur bien qu'on agit ainsi", explique Karine Baillieu, "l'enfant est instrumentalisé, c'est le concept d'empowerment", de donner un semblant de pouvoir d'action dans un cadre tellement étroit qu'il s'agit en réalité de manipulation.


"On le voit aussi par exemple avec l'environnement, sujet sur lequel les enfants sont chargé de faire la propagande auprès de leurs familles. L'enfant est utilisé comme un cheval de Troie mais en parallèle on ne donne plus aux enfants les outils pour comprendre, prendre du recul. L'enfant est dans une incapacité à penser les choses."


"Les effets de ces mesures sont ceux d'un traumatisme général", qui restera plus ou moins présent tant qu'on n'aura pas analysé individuellement et collectivement ce qui nous est arrivé, et pourra être réactivé lors d'un prochain choc traumatique général - qui est déjà quasiment prêt, n'en doutons pas.


"Si on avait voulu nous enlever nos libertés et nous faire changer vers un nouveau système, on aurait procédé exactement de cette façon", explique Karine Baillieu. Et il s'agit d'un processus permanent pour modeler les générations, à commencer par les plus jeunes. "Cela pose la question de la protection des enfants dans un système totalitaire".


Il est donc essentiel, vital, de ne pas suivre le cadre qui nous est imposé si on n'est pas d'accord : ceux qui n'ont pas suivi le processus du covid ont souvent été des rebelles dans l'enfance, ils ont pu s'opposer aux ordres, "souvent il s'agit de gens qui ont toujours eu besoin de comprendre les règles pour pouvoir les accepter, qui ont pu remettre en question l'autorité".


L'interview de Karine Baillieu par Kairos presse :




L'imposture des "droits sexuels"


Ariane Bilheran, psychologue clinicienne, normalienne, philosophe (son site : arianebilheran.com), est intervenue sur "les droits sexuels des enfants, origines, filiations, promoteurs, concepteurs". Auteur notamment de "L'imposture des droits sexuels ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial", elle a commencé par expliquer qu'il est crucial "de remettre en cause la notion d' "éducation sexuelle"", et interroge : "y a-t-il une 'bonne' éducation sexuelle ? L'école est-elle le lieu pour parler de sexualité?".


La réponse est non, parce que les enfants ne doivent pas être exposés à ces sujets qui sont des questions d'adultes pour lesquelles ils n'ont pas la maturité. Ariane Bilheran a ensuite rappelé d'où viennent les concepts de "droits sexuels", de "sexualité" des enfants, d' "éducation sexuelle", et qui rendent "inéduquables" les enfants comme l'a dit Sigmund Freud pour qui il ne fallait pas parler de sexualité aux enfants. L'éudctaion, explique-t-elle, c'est au contraire des "droits sexuels" de l'OMS "apprendre à maîtriser ses pulsions".


L'origine de ces concepts fumeux est assez glauque: les eugénistes du Planning familial international, le pédocriminel Kinsey qui a utilisé des enfants pour tenter de prouver sa théorie sur la sexualité des enfants, John Money de l'Institut Johns Hopkins le ponte de la "théorie du genre" qui a mené des expériences sur des jumeaux, le tout repris et remixé par l'OMS dans ses "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe" (une analyse d'Ariane Bilheran ici) organisme mondialiste qui a une furieuse tendance à régimenter nos vies, pour être transcrits dans nos pays à travers des circulaires, directives et autres programmes "pédagogiques" bien concrets qui sont en train de faire des ravages dans les écoles.


"D'une manière paradoxale, on déclare que c'est pour le bien de l'enfant qu'on lui parle de sexualité et qu'on l'expose à des contenus à caractère sexuel, alors que cela peut entraîner des traumatismes", a expliqué Ariane Bilheran, résumant une analyse qui fait consensus parmi les intervenants à ce colloque.


Beaucoup d'entre nous ont compris le glissement totalitaire auquel nous sommes confrontés. Ariane Bilheran en parlait déjà il y a quelques années, en mettant en évidence l'idéologie à la base des "droits sexuels", prétexte pour faire avancer la sexualisation des enfants.


Il n'est pas anodin que les pays les plus zélés dans la mise en œuvre de cette "éducation sexuelle" et des "droits sexuels et reproductifs" soient aussi ceux qui ont adhéré le plus farouchement au narratif de l'OMS sur le covid, en mettant en œuvre des mesures aussi inédites que contre-productives. On retrouve aussi les mêmes financeurs, principalement la fondation Rockefeller comme l'a montré Judith Reisman.


Ce qu'on appelle "droits sexuels" qui visent à conférer aux enfants des "droits sexuels" au même titre qu'aux adultes, ne protège pas les enfants de la sexualité, ni même les adultes: Ariane Bilheran rappelle que "le droit créé des interdits, l'éducation c'est apprendre à maîtriser ses pulsions, elle permet la structuration du psychisme". Jamais la pédocriminalité n'est évoquée, jamais l'interdit des relations sexuelles adulte-enfant n'est posé.


Ces "droits sexuels" de l'OMS qui amènent au contraire à confondre fantasme et réalité, déstructurent les enfants et in fine la société par la transgression. Les cours d'"éducation sexuelle" qui en sont un corollaire engendrent des traumatismes chez les enfants, une désorganisation psychique, confirmée par l'observation des professionnels dans leurs cabinets.


Ce n'est pas, rappelle Ariane Bilheran, "en exposant les enfants à la pornographie qu'on les protège de la sexualité. L'enfant n'a pas de sexualité, c'est une projection des adultes et de leur sexualité sur les enfants". Si un enfant a des comportements sexuels, c'est qu'il y a été exposé auparavant, "c'est une effraction qui l'empêche d'évoluer dans sa construction psychique qui n'est pas réparable".


Et il est vrai qu'on voit se multiplier les faits divers d'agression sexuelles entre enfants, au collège, en primaire, parfois même avant si toutefois on peut qualifier cela d'agressions "sexuelles". On voit exploser la prostitution des mineurs, mais les autorités ne font rien pour y remédier.


Ariane Bilheran analyse les mécanismes qui se sont mis en place à l'occasion de la gestion du covid, et qui relèvent d'une "dérive totalitaire", une "volonté de domination totale sur les individus" avec des mesures inédites et aberrantes imposées à tous, les enfants ayant été ciblés en particulier par ce conditionnement. En remontant les origines de cette idéologie totalitaire, on remonte aux nazis et encore avant eux, aux eugénistes qui ont conçu le système social et le système "sanitaire" actuels.


Derrière les nazis, derrière les eugénistes, derrière le covid, on retrouve les mêmes financiers du capitalisme anglo-saxon, la même idéologie qui ne s'appelle plus eugénisme mais génétique, surveillance numérique, transhumanisme. Pour imposer, coup par coup, étape par étape, leur programme, tous les moyens de l'ingénierie sociale sont et seront mis en œuvre pour créer un véritable "délire collectif" comme l'explique Ariane Bilheran.


Les "mensonges répétés, les injonctions paradoxales, l'agitation de la peur", servent à construire un discours unique, à harceler la population au nom de l'intérêt général, pour qu'elle se conforme aux ordres, pour "établir un contrôle total" sur le collectif comme sur les individus. On organise le clivage de la population, des familles, des groupes sociaux, pour imposer une idéologie et, comme pour les "droits sexuels", les normes habituelles d'une société sont mises de côté.


L'objectif est de faire table rase du passé, de constuire l'homme nouveau, lisse et maléable.


Interview d'Ariane Bilheran par La Chaîne Humaine :



Interview d'Ariane Bilheran par Epoch Times France :



La sexualité infantile : une invention de toutes pièces aux dépens des enfants.


Regis Brunod pédiatre et pédopsychiatre, auteur de "Préserver l'innocence des enfants", a rappelé dans sa présentation "La sexualité infantile : une invention de toutes pièces aux dépens des enfants" que cette "éducation sexuelle" que l'OMS avec ses "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe" impose dès la maternelle ne correspond en rien aux besoins des enfants, qu'il s'agit de concepts d'adultes pas adaptés à leur âge, comme la "masturbation précoce" préconisée de 0 à 4 ans.


Ces actions ne correspondent pas au développement de l'enfant, qui n'est pas capable de comprendre de quoi on lui parle. Il ne peut pas consentir à des actes sexuels puisqu'il n'est pas apte à le comprendre et le pratiquer.


Régis Brunod rappelle que la sexualité, comme tous les apprentissages, se développe en plusieurs stades, à des âges spécifiques, qu'elle nécessite des acquis préalables comme l'acquisition de fonctions cognitives, et que le programme contenu dans les Standards de l'OMS (dont il faut toujours rappeler que Bill Gates, eugéniste patenté, est le 1er financeur) ne correspond pas du tout à ces étapes de développement. Il alerte sur les dangers de l' "éducation sexuelle", érigée en "nouveau dogme" dans nos "démocraties", sans qu'il n'y ait jamais eu aucun débat, ni avec le public, ni avec les professionnels de l'enfance.


Le spécialiste a aussi évoqué les premiers retours d'expérience de pays "avant-gardistes" en la matière comme la Grande-Bretagne avec sa fameuse Tavistock Clinic spécialiste des études comportementales, où s'ils se sentent soulagés dans "l'immédiat" certains jeunes regrettent ensuite ces choix, et où les spécialistes de la question commencent à revenir en arrière.


Interview de Régis Brunod par Kairos Presse :




"Faire preuve d'inventivité clinique face au caractère inédit des troubles psychiques infantiles."


La présentation d'Amandine Lafargue, psychologue clinicienne, s'intitulait "Faire preuve d'inventivité clinique face au caractère inédit des troubles psychiques infantiles", et portait sur les "impacts psychiques", évalués dans la pratique quotidienne sur des enfants d'école primaire, des politiques "sanitaires" telles que la gestion du covid comme l'"éducation sexuelle". Elle a rappelé que les enfants n'ont pas l'évolution psychique nécessaire pour comprendre les messages qu'on leur fait passer, qui sont de plus généralement contradictoires et "cela entraîne une confusion".


"Nous avons 600% de consultations pédopsychiatriques en plus depuis deux ans": dans son cabinet, la psychologue observe à la suite du covid de nombreux symptômes de traumatiques, dont elle a dressé un bilan. Elle a évoqué notamment "des régressions, des déconnexions. Chez les ados on voit de l'anxiété, des compulsions, des addictions, ils sont tristes; certains ont des crises de pleurs brutales. On voit aussi une augmentation des violences intrafamiliales. On assiste à des retours de traumas passés sont revenus avec le covid, à des glissements psychiques c'est-à-dire que les gens vont progressivement vers le délire. Chez les enfants et les ados on voit une baisse de l'estime de soi, une baisse du quotient intellectuel, une augmentation des scarifications, des problèmes psychiques, des suicides chez les adolescents et les enfants qui ont augmenté de 300%".


Des enfants se suicident et veulent mourir à un âge où, il y a encore 3 ans, on croyait qu'on ne pense pas à la mort, et passent à l'acte sans prévenir ce qui est nouveau, comme s'il s'agissait de pulsions de mort sur lesquelles il n'arrivent pas à mettre les mots puisque tout ce qu'ils vivent est censé être "normal". Voilà donc le bilan aussi inédit que catastrophique de la politique "sanitaire" anti covid, érigée désormais en modèle par l'OMS qui veut en faire son modèle mondial.


Avec le covid, les enfants ont vu que leurs parents étaient perturbés, leurs repères ont explosé. "Les enfants ne se plaignent pas, et ce n'est pas vraiment parce qu'ils s'adaptent mais parce qu'ils ne veulent pas déranger", précise la psychologue. "Les enfants se taisent aussi parce parce qu'ils ne trouvent pas les mots. Ils vont même jusqu'à taire leurs symptômes pour s'adapater", et ces symptomes finissent par ressortir d'une façon ou d'une autre, plus tard : cette gestion de crise "est un sacrifice des enfants", résume Amandine Lafargue.


Depuis 2022, a-t-elle rappelé, l'"éducation sexuelle" est "une priorité" pour les pouvoirs publics à l'instigation du Planning familial et formulent "des recommandations qui induisent des normes sexuelles et auront un impact sur les futures générations d'adultes". "A chqaue étape de développement des enfants, on a choisi de faire ce qu'il ne faut pas faire", souligne Amandine Lafargue.


Il s'agit en outre d'un processus qui outrepasse l'autorité parentale pour influer directement sur les enfants. En matière de changement de sexe, les psychologues occidentaux sont désormais censés "accompagner" les jeunes dans la "transition" et jamais l'interroger. L'Etat "efface l'autorité parentale qui permet de protéger les enfants".


"Au lieu de faire de la prévention sur les abus sexuels auprès des enfants, on va les stimuler", explique Amandine Lafargue: "On fait exactement ce qu'il ne faut pas faire à l'âge où il ne faut pas le faire". Et le résultat après quelques années seulement est qu'elle observe des enfants qui se trouvent "dans une grande confusion" vis-à-vis de leurs émotions, des sentiments parce que leurs parents ont un discours et l'école en a un autre, beaucoup plus cru, technique, réaliste, qui heurte le monde de l'enfance, et cet imaginaire indispensable à leur construction psychique et aux apprentissages.


Elle observe des enfants qui sont "choqués" par l'exposition à des images crues, pornographiques, à l'école. Amandine Lafargue constate que ces enfants ont subi "une effraction psychique" parce "qu'on leur a montré trop tôt" des choses qu'ils ne pouvaient pas intégrer. Le risque avec cette sexualisation des enfants est même qu'ils veuillent reproduire ce qu'ils ont vu et appris à l'école, avec leurs copains, leur petite soeur...


Et ce n'est pas parce qu'un enfant ne dit rien après ces "cours" qu'il n'en subit pas les conséquences : "ces effractions auront un impact durant toute la vie" estime-t-elle, même si "on nie absolument ces impacts".


Amandine Lafargue a conclu sur la nécessité de "refaire une protection des enfants, d'avoir de la bienveillance, de l'écoute. Il faut dire aux enfants qu'on les croit, qu'on est disponible, les interroger sur leur ressenti". Sur un plan plus général, "il faut arrêter l' "éducation sexuelle", la sexualité ne doit pas être enseignée à l'école".


Interview d'Ariane Bilheran et Amandine Lafargue par Kairos Presse :




Santé environnementale, santé mentale : d'abord ne pas nuire


Senta Depuydt, qui s'intéresse aux questions pharmaceutiques depuis des années, est intervenue avec la participation d'Olivier Soulier sur le thème "Santé environnementale, santé mentale : d'abord ne pas nuire", sur les pratiques, connues, de l'industrie pharmaceutique, notamment ses mensonges et la toxocité de nombreux produits développés ces dernières années tels que les "vaccins" expérimentaux testés sur la population pendant le covid. Ces pratiques sont anciennes, perdurent, "dans le cadre d'un agenda global qui avance très vite et qui a des accents eugénistes, totalitaires", explique-t-elle.


C'est "une idéologie qui domine dans de nombreux organismes internationaux, qui font des programmes qui sont ensuite appliqués dans les pays à 'laide de mécanismes pervers", explique Senta Depuydt.


On constate un mal-être généralisé de la société malgré les milliards investis dans la "santé", notamment dans la santé mentale où les chiffres de problèmes psychologiques ou psychiatriques explosent telles que l'autisme, la dépression, les tendances suicidaires... Différents facteurs sont à prendre en compte, parmi lesquels la toxicité de l’environnement et des produits à usage humain, particulièrement nuisibles au développement de l’enfant, mais la solution avancée est davantage de médicaments, de produits chimiques, de "vaccins".


Avec le covid, "Le principe de précaution n'est plus appliqué au nom de l'urgence. On a vu évoluer les choses très vite vers une nouvelle norme qui abolit le principe de précaution, et les enfants ont été utilisés comme des cobayes et ne sont plus protégés". Senta Depuydt souligne que les injections expérimentales, le consentement aux rapports sexuels, le changement d'identité de genre peuvent désormais se faire sans le consentement des parents, et elle voit là "des phénomènes typiques de la démarche totalitaire" visant à installer "un traumatisme permanent de la population", tarumatisme "nécessaire pour manipuler" les gens.

Senta Depuydt a également annoncé la diffusion (le lendemain du colloque" de la série documentaire de Véra Sharav qu'elle a traduite, qui donne la parole à des survivants de l'Holocauste et à des descendants de survivants, sur leur ressenti dans la gestion de crise covid. Dans ce documentaire intitulé "Plus jamais" (disponible içi: plusjamais.eu) ils font des parallèles avec ce qu'il s'est produit dans les années 30 et 40, des parallèles certes évidents mais absolument tabous.


L'objectif de tout cela est "la prise de contrôle totale" et il faut identifier correctement la situation, les processus qui sont déroulés en permanence, pour continuer à penser et limiter l'impact des traumas liés à ces processus.


Interview de Senta Depuydt et d'Ariane Bilheran par Kairos presse :




Interview de Senta Depuydt par Les Dépêches Citoyennes :



"Nous avons encore les outils légaux pour attaquer l''éducation sexuelle."


Me Virgine de Araujo-Recchia est intervenue pour proposer une analyse juridique des processus totalitaires, principalement le covid et l'"éducation sexuelle", qui contreviennent totalement aux principes appliqués jusqu'à présent. Elle finalise avec Ariane Bilheran un mode d'emploi pour que les parents puissent se défendre et protéger leurs enfants.


Concernant cette "éducation sexuelle", l'avocate a rappellé qu'elle a été imposée sans aucune analyse de professionnels, "sans se baser sur des rapports d'experts", qui n'ont d'ailleurs toujours pas eu lieu à postériori ne serait-ce que pour confirmer les bienfaits annoncés de ces modules obligatoires. Elle a expliqué qu'un argument phare a été qu'aux Pays-Bas l'"éducation sexuelle" aurait fait baisser le nombre d'IVG chez les adolescentes. Mais celui-ci est remonté ensuite, et la comparaison avec d'autres pays montre qu'on ne peut pas faire de lien entre ces "cours" et le nombre d'IVG.


"Selon les députés, l' 'éducation sexuelle' n'est ni le rôle des parents, ni le rôle des enseignants", a précisé Me de Araujo-Recchia: elle doit être confiée à des intervenants extérieurs répondant à certains critères. "Imposer l' 'éducation sexuelle" à l'école, c'est une attaque de l'Etat sur la vie privée et familiale par le biais de textes internationaux" a-t-elle rappelé.


Elle a retracé un rapide historique de l'ingérence de l'OMS dans la sexualité, d'abord des adultes avant de cibler les enfants, qui remonte au moins à 1975 avec un rapport annonçant le "droit au plaisir"et introduisant le concept de "santé sexuelle et reproductive". Ce rapport qui cite Marie Calderone, chantre des "droits sexuels" des enfants et dirigeante du SIECUS qui conseille l'OMS et mène un lobbying dans ce sens depuis sa création en 1964 grâce à de l'argent de Hugh Hefner le créateur de Play-Boy, explique vouloir enlever la honte liée à différentes pratiques sexuelles.


Puis l'héritage Kinsey, la sexualisation des enfants qui est en cours, ce vieux rêve de pédocriminels, le tout poussé par l'OMS, liée à l'ONU, qui reçoit essentiellement des financement privés tels que ceux de la fondation Rockefeller.


Virginie de Araujo-Recchia a insisté sur le fait que "les enfants sont visés en particulier, dans le cadre d'un processus de contrôle social et de planification du changement de comportement". Elle ajoute que "les 'droits sexuels' induisent une présomption irréfragable de consentement de l'enfant. C'est une idéologie qui vise à faire changer la société et donc la loi, qui risque de devenir du droit international".

Pour l'instant en France, "La loi interdit d'écarter les parents de l'éducation à la sexualité de leurs enfants, et l'objectif de l'autorité parentale c'est la protection des enfants", mais "une coutume internationale est en train de se mettre en place et pourrait supplanter la loi".


Parmi les textes qui sont encore censés interdire ce qui se produit, et qui protègent encore les enfants, Me de Araujo-Recchia cite (mais un document sera disponible prochainement) et doivent être opposés dès maintenant aux recommandations, standards et autres déclarations des structures internationales qui "ne sont pas contraignants". Me de Araujo-Recchia incite les parents à rappeler ces principes en saisissant la justice :

  • La convention internationale des droits de l'enfant

  • La convention européenne des droits de l'homme et son protocole aditionnel n°1 qui dit que l'Etat peut s'occuper de l'éducation des enfants mais en respectant les convictions religieuses et philosophiques des parents.Chacun peut donc faire valoir ses convictions, qu'elles soient religieuses ou même philosphiques, ce qui est vague, pour contester l' "éducation sexuelle" à l'école.

  • Le code civil qui définit notamment l'autorité parentale appliquée "dans l'intérêt de l'enfant[...] pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne" (même si les juges aux affaires familiales, et maintenant l'Etat en général, s'immiscent de plus en plus dans la gestion parentale, souvent pour les pires résultats). D'ailleurs, les parents sont bien responsables de leurs enfants et de leurs actes. Le code civil dit aussi apr exemple que les parents doivent assurer l'éducation de leur enfant, ainsi que "son développement physique, affectif, intellectuel et social" car s'ils sont "gravement compromis" la justice et les services sociaux peuvent intervenir.


Interview de Virginie de Araujo-Recchia par Nexus :



Quel avenir est-il proposé aux enfants ?


Karina Terki, psychologue clinicienne, formée en psychologie du développement de l'enfant et de l'adolescent, est revenue sur les conséquences sur l'adulte, sur les adolescents et les enfants du bouleversement sociétal de ces trois dernières années, qui ont entraîné un effet de sidération puis une soumission massive de la population à des injonctions.

Elle a expliqué que "le traumatisme entraîne un état de sidération et fige le temps, ce qui amène les gens à se dissocier, à a voir une coupure avec leurs émotions". Et "en parallèle se créent des mémoires traumatiques qui peuvent surgir à certains moments", mettant les gens dans des états proches de celui qu'ils avaient quand ils ont subi le choc.


Une des conséquences des actes politiques posés au nom du covid, d'une rare violence, a été "de faire resurgir des traumas": ses patients lui ont parlé de choses qu'ils avaient subies des années avant, parfois dans l'enfance, qu'ils avaient oubliées et "qui se remontées à ce moment-là. J'ai des patients qui se sont mis à faire des crises d'asthme, je n'ai jamais eu autant d'abus sexuels qui sont apparus". Karina Terki explique que les gens déjà traumatisés ont été placés en dissonance cognitive et remis dans la dynamique qu'ils ont connue lorsque les premiers abus ont eu lieu, souvent dans l'enfance.


Avec gestion inédite du covid, qui a voulu diriger nos vies du lever au coucher, de la naissance à la mort (formule de l'Eglise catholique au Moyen-Age), "les parents ont été infantilisés, déresponsabilisés, une dynamique d'obéissance s'est mise en place et les parents obéissants sont devenus les bourreaux de leurs propres enfants". Les parents ont été placés en discordance : "on leur a dit qu'on allait tous mourir et on leur a demandé de mettre des 'masques' à leurs enfants. Ils ont été pris entre d'un côté l'autorité et de l'autre leurs enfants, et ils ont obéi à l'autorité pour maintenir une sorte d'équilibre psychique, d'autant qu'il était plus facile d'obéir".


Karina Terki explique qu'il s'agit d'un mécanisme connu dans le cadre de manipulations : si on avait d'emblée aux parents de mettre ces choses sur le visage de leurs enfants dès 6 ans et toute la journée, ils auraient refusé.


Tant que ces personnes n'auront pas analysé et soigné ces traumas, "c'est-à-dire tant que la personne n'a pas retrouvé sa construction psychique, ces gens-là sont toujours en état de sidération et dans la discordance". Le risque est aussi qu'ils reproduisent le trauma, par exemple dans le cas de l' "éducation sexuelle", les enfants qui ont été traumatisés peuvent vouloir le reproduire.


Il sera facile d'agiter à nouveau la peur de mourir pour remettre les gens dans les conditions où ils vont tout accepter. Que faire face à ceux qui sont toujours embrigadés? "Il ne faut pas être dans le jugement, il ne faut pas les renvoyer à leuir traumatisme, cela va le réactiver. Il fait être bienveillant et avancer sous forme de questions, réinstaurer un enveloppement psychique pour ces personnes. C'est comme cela que petit à petit la personne pourra réaliser ce qu'il s'est passé", explique Karina Terki. De plus, dire des vérités trop violentes peut entrainer des réaction d'agressivité, d'autodestruction...


Parmi les troubles causés par cette gestion de crise qui relève davantage du traumatisme organisé que de la protection sanitaire, Karina Terki observe que "des pathologies d'adultes arrivent chez les enfants" et que "leurs acquisitions sont altérées". Elle explique que la gestion du covid où "on a brisé les liens entre les générations", comme les théories sur la "tansidentité" renforcent "le fantasme d'autoengendrement". Selon elle, "à tous les stades de développement de l'enfant, nous avons été maltraitants".


Avec l'éducation sexuelle "on va déposséder les enfants de leur corps et on dépossède en même temps les parents de leur autorité sur leurs enfants", constate Karina Terki,"la sexualité infantile n'existe pas. La sexualité est une construction psychique qui nécessite une maturité et n'arrive qu'à l'adolescence". On observe aussi "que les gens qui assurent ces cours ne sont pas formés", ce qui est d'autant plus grave qu'on manipule le psychisme d'enfants souvent très jeunes.


Karina Terki rappelle également que "l'école est un lieu destiné à transmettre des savoirs, ça doit être un cadre structurant : ce n'est pas lieu pour parler de l'intime, or le corps et la sexualité font partie de l'intime".


Sur ce qu'il s'est produit ces dernières années, son analyse est qu'il s'agit "de manipulation à grande échelle: sous couvert de bien-être nous sommes dans un système pervers, avec une dynamique de séduction par l'agresseur". L'autorité destitue les parents de leur autorité, les individus de leur autonomie, brise les relations entre les générations, incite les jeunes à la désincarnation : "le constat aujourd'hui est qu'on va aboutir à des enfants qui n'ont pas d'ancêtres, qui se sont auto-engendrés et auto-crées, ce qui correspond à la folie en psychopathologie". On nous propose, on impose petit à petit les mondes parallèles comme le métaverse, qui sera un refuge irréel plus réconfortant que la vraie vie.


Il est "essentiel de revenir aux fondamentaux, au niveau individuel comme au niveau de la société", insiste Karina Terki, "d'autes événements vont arriver nous devons vraiment aider avec bienveillance la majorité des gens qui sont encore, j'en suis convaincue, dans le trauma, et maintenir le lien social. c'est aux parents, aux adultes de reprendre leurs responsabilités". Elle ajoute :"il faut aussi être en transdisciplinarité pour cartographier le traumatisme et la manipulation qui sont en train de se produire. Quand on lit les événements de ces dernières années avec la lecture de la théorie du trauma, tout ce qu'il fallait pour traumatiser les parents, les adultes, la société entière, a été mis en place pour ensuite les manipuler".


A venir :

Je vais essayer de rattraper deux interventions : Celles de Nicole Delépine et de Cécile Maïchak.

Cécile Maîchak, psychopédagogue, créatrice du Doctothon et du Dosumani et auteur de "250 médecins, la vérité sans censure", a réalisé une présentation intitulée "Les apprentissages faits par les enfants dans le cadre de cette crise sans précédent".


À partir des témoignages recueillis lors des Doctothon et Dosumani précédents, notamment sur le thème de l’enfance, Cécile Maïchak interrogé les apprentissages des enfants depuis 2020 : qu’ont-ils appris en observant leurs enseignants qui appliquaient les protocoles, quelles qu’en soient les conséquences ? Qu’ont-ils appris en voyant la passivité de leurs parents face, par exemple, au port du masque à l’école ? Qu’ont-ils appris quand, à l’école, il était exigé d’eux qu’ils n’aient pas de contact avec leurs camarades ? Et comment se construisent-ils sur cette base ? Quelles sont les perspectives pour le futur ?


Interview de Cécile Maïchak par Les Dépêches citoyennes :



L'intervention de Nicole Delépine, pédiatre, cancérologue, auteur de livres pour la libération de la médecine du joug bureaucratique et politique (son site : https://docteur.nicoledelepine.fr/) avait pour titre "La liberté de vivre".


Autrefois, un petit d’Homme courait dans les champs et apprenait à sauter les obstacles de la vie physique et intellectuelle, avec l’aide de la Famille et des Hussards de la République, en toute bienveillance. Aujourd’hui, tout est figé dans des obligations, école maternelle, PMI, vaccins, conditionnement scolaire et social décadent. Il faut redonner la liberté de penser, de rêver, de vivre à nos générations futures et lever les carcans qui les transforment en cobayes et en zombies.


Il ressort de ces analyses un constat terrible : cette destruction méthodique des fondements psychiques des humains dès le plus jeune âge, ce conditionnement à accepter un nouveau cadre de pensée et de société, avance à grands pas. Le rôle des adultes, et en premier lieur des parents, est d'empêcher cela.


Et on ne peut que s'interroger : pourquoi une telle persistance dans l'effraction de l'humain, de l'enfance à l'âge adulte? Pourquoi cette absence totale de débat rationnel, et même de débat tout court sur ces procédés destinés à rendre normal ce qui hier ne l'était pas?


Ce colloque était essentiel : il a permis de comprendre l'ampleur des traumatismes subis par tous, et en particulier les enfants, depuis quelques années, et ainsi l'ampleur des attaques. Pour l'avenir, il est indispensable de pouvoir comprendre la complexité de ce qu'il nous arrive et de ce qu'il nous est arrivé, de comprendre comment la volonté générale est manipulée, comment les individus sont forcés dans un cadre de plus en plus étroit, assomés de propagande et de divertissements, dont le cerveau est en bouillie à force d'entendre des élements de langage insensés.


Les autres vidéos


Les vidéos de la journée, avec les interviews des différents intervenants du séminaire, réalisées par :

J'ajouterai les prochaines au fil de leur diffusion.

Merci à tous pour les vidéos !


Interview d'autres intervenants par Epoch Times France :


Laurence Kayser interviewée par Epoch Times France :




Conférence de presse 1 :




Conférence de presse 2 :







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