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Courrier de soutien à A. Bilheran

Dernière mise à jour : 9 juil.


Une silhouette à la taille fine vêtue d’une longue jupe noire et d’un haut coloré, la chevelure sombre et le teint clair, de grands yeux au regard franc, des paroles incisives à la précision chirurgicale, un sourire lumineux, un rire communicatif, telle est Ariane Bilheran. Mais comment ce petit bout de femme de 50 kilos toute mouillée en est-elle arrivée à déchaîner les passions sur les réseaux sociaux et dans les milieux résistants ces derniers temps ?


Qu’une femme née dans la banlieue rouge parisienne, qui a gravi tous les échelons du succès en passant le concours de Normale Sup avant d’obtenir son diplôme de philosophie devant un jury prestigieux de La Sorbonne suscite de la jalousie n’a rien de surprenant. Mais ce déferlement de haine ne serait-il pas plutôt dû au fait que cette psychologue au cœur vaillant dit des vérités qui dérangent d’une voix ferme depuis bien avant la crise covid, ou que ce qu’elle prédisait en 2017, telle une funeste Pythie, se réalise aujourd’hui avec plus de violence que nous, éveillés, fraîchement ou non, ne l’avions imaginé ?

La pire des options serait que certains, installés de longue date dans une résistance de façade qui leur apporte une satisfaction égotique, financière ou d’autres avantages encore, ne soient lentement devenus les outils serviles d’un pouvoir corrompu, menaçant tous ceux qui, par crainte de l’avenir ou par manque d’espoir, verraient en eux de providentiels sauveurs là où il n’y a que profits singuliers et narcissisme forcené.


Il est aisé de reconnaître le mal lorsqu’il porte ouvertement le masque du mépris. N’est-il pas autrement compliqué de le déceler lorsqu’il offre à nos cœurs égarés une fausse bienveillance ?

Comment s’y retrouver, alors ? Fions-nous à nos sens: nous avons des yeux pour voir. Qui était présent sur le terrain et parlait déjà avant la crise covid, qui a écrit trois livres en un an sur le totalitarisme, et tant d’autres auparavant, qui a organisé plusieurs colloques, détecté et révélé des talents, fait naître des synergies, créé des solidarités pluridisciplinaires, alerté l’opinion publique vigilante, fait des centaines d’émissions et d’interviews, gardé le cap dans ses discours, veillant à ne jamais quitter ses domaines d’expertise ni sa bienveillance, bien entendu, contre vents et marées, sans jamais varier ni trembler face aux représailles, menaces, intimidations et calomnies dont elle fut et est toujours la cible, qui ose aujourd’hui dénoncer des organismes supranationaux comme l’OMS ou l’ONU-sida et évoquer le spectre des monstres- Alfred Kinsey, John Money- sur lesquels s’appuient, pour nous abuser, ces grands pontes, ces milliardaires aux dents longues avides de pouvoir, d’argent et de contrôle ?


Se poser la question, c’est y répondre. Ariane Bilheran est de cette trempe-là. Frêle femme que rien ne semble devoir effrayer, elle a pourtant, comme nous, ses fragilités. Alors qu’elle se dévoue avec loyauté et courage, soutenant chacun pour le bien de tous, travailleuse insatiable qui ne compte ni sa générosité ni ses heures bénévoles, sans jamais faire d’appel personnel aux dons du public, Ariane est depuis des années un moteur visionnaire de la résistance, une Sibylle humaine. Elle est donc inévitablement adulée par les uns, maltraitée, harcelée, pillée, insultée, menacée, trahie, censurée, invisibilisée, par les autres, non seulement en tant qu’individus isolés, mais aussi, via des groupes entiers.


En février 2023, Ariane dut renoncer à se rendre à Saintes pour la 100ème du Conseil Scientifique Indépendant ou CSI des 18 et 19 mai suivants. En cause, son refus de cautionner la banalisation des maltraitances sur les uns et les autres. En particulier, le Dr Olivier Soulier, ce grand homme, fut victime, au sein de sa propre équipe, de trahison, d’agressivité injustifiée, d’injures et de calomnies, tout comme l’était et l’est encore Ariane elle-même, tandis que la très courageuse et respectable avocate, Me Virginie De Araújo-Recchia recevait des menaces agressives.


Ainsi, la voir dénigrée au travers des réseaux résistants, par messages publics, dans d’infâmes vidéos et via un livre promu et soutenu par l’actuel CSI, nous heurte-t-il profondément, tout comme nous choquent dans la bouche de personnes bien « placées » sur l’échiquier médiatique les propos, références et expressions du travail d’Ariane repris sans citation, puis déformés à des fins suspectes et pour des conclusions douteuses.


Subir une campagne d’invisibilisation puis le harcèlement est tout sauf facile à vivre, c’est évident.

C’est la raison de ce message de soutien. Serons-nous capables de supporter avec elle le poids de la prise de conscience qu’Ariane, l’une des rares infaillibles, porte depuis plus de 7 ans et d’y faire face pour écarter de son chemin et du nôtre ceux qui nous mentent depuis tant d’années ? Serons-nous capables de recréer des vertus de soutien, de solidarité, de courage et de fraternité entre nous ?

L’esprit critique qui nous a permis de comprendre notre société telle qu’elle fonctionne réellement ne doit pas rester vain mot dans notre quotidien. Il en va de l’avenir de nos enfants. Ne nous laissons plus abuser ni par les beaux discours ni par les séducteurs en apparence parfaits, mais restons honnêtes envers nous-mêmes.


Il n’y a de sauveurs qu’en chacun de nous, certes, mais nous avons besoin de phares pour éclairer la route. Ariane en est un. Alors, unissons-nous autour de celle qui a su partager son courage et sa lumière pour le bien de l’humanité. Faisons bloc face au mal quel qu’il soit et d’où qu’il vienne.

Pour Ariane Bilheran, pour nous, pour nos enfants demain.


Ensemble, bien au-delà des mots…


Dr Laurence Kayser, gynécologue, obstétricien, chirurgien, écrivain

Akina, Front Médiatique

Alexandre Penasse, psychologue, journaliste au média Kairos

Amandine Lafargue, psychologue clinicienne et psychanalyste

Ceri, journaliste à Dondevamos

Christian Dubuis Santini, psychanalyste

Christine Cotton, biostatisticienne

Diane, Dépêches citoyennes

Dr Damien Guilmot, psychiatre

Dr Gauthier Bein, médecin généraliste, Président de l’Union Fait la Force

Dr Jean-Philippe Labrèze, médecin naturopathe

Dr Laurence Kayser, gynécologue, obstétricien, chirurgien, écrivain

Dr Martine Wonner, psychiatre, psychothérapeute, Présidente Ensemble pour les Libertés

Dr Régis Brunod, pédiatre et pédopsychiatre

Dr Zineb Deheb, dermatologue

Dr Édouard Broussalian, homéopathe, naturopathe

Dr Éric Loridan, chirurgien général, digestif et bariatrique

Guillaume Bousquières, Next dose

Jean-Yves, Dépêches citoyennes

Jeanne Traduction

Karina Terki, psychologue

Karine Baillieu, psychologue clinicienne spécialisée en psychopathologie psychanalytique et psychotraumatisme

Marie-Catherine Thevenet, psychologue et psychanalyste

Me Virginie De Araújo-Recchia, avocat au barreau de Paris

Mysa, rappeur et auteur de Dystopie-19

Raphaël Berland, réalisateur

Ronald Guillaumont, Site profession-gendarme.com

Senta Depuydt, journaliste

Slobodan Despot, éditeur, rédacteur en chef de l’Antipresse et romancier

Sébastien Iozzia, Next dose

Sébastien Recchia, artiste

Valérie Bugault, juriste et analyste de géopolitique juridique

Véra Sharav, survivante de la Shoah, activiste pour les droits humains, auteur du documentaire Never again is now global

Xenaton, sécurité informatique

Yves Pozzo Di Borgo, sénateur de Paris




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