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Harcèlement et suicide au travail : quel rapport ?

Dernière mise à jour : 28 août 2023

29 octobre 2012


Les situations de travail semblent de plus en plus être à l’origine de gestes suicidaires. En particulier, les conduites de harcèlement semblent incriminées. Lorsque des suicides ont lieu « en chaîne » au sein d’une organisation du travail, la première question à se poser lors d’une enquête est celle du harcèlement. Étroitement lié à la destruction de l’autre, le harcèlement, qu’il soit le fruit de comportements individuels ou d’organisations du travail, a pour finalité de conduire la victime à l’autodestruction. Comment comprendre ce processus ?

I – Les processus à l’œuvre


Définition du harcèlement

« Le harcèlement vise la destruction progressive d’un individu ou d’un groupe par un autre individu ou un groupe, au moyen de pressions réitérées destinées à obtenir de force de l’individu quelque chose contre son gré et, ce faisant, à susciter et entretenir chez l’individu un état de terreur » (Bilheran, A. 2006, p. 7).

La définition est claire : en aucun cas le harcèlement ne saurait être réduit à des maltraitances, des incivilités ou d’autres formes de violences non intentionnelles. Ces confusions, pourtant fréquentes, entraînent des conséquences graves en termes de déontologie des interventions. Le harcèlement est un phénomène à part, qui nécessite des compétences et une compréhension particulières, car il implique des logiques de pouvoir et de groupe qui relèvent du totalitarisme : totalitarisme de la pensée où le sujet est éradiqué dans sa conscience morale et sa liberté, totalitarisme de l’action instrumentalisée, totalitarisme de l’interchangeabilité humaine, de la délation, du contrôle absolu. Le harcèlement est l’instrument du pouvoir qui n’est pas légitime et doit donc, pour conduire à l’obéissance, s’imposer par la force et la violence, la suppression du lien social, la surveillance de tous contre tous. Nous sommes donc bien au-delà des pressions et des incivilités qui descendent et remontent en cascade dans l’organisation du travail par les gestionnaires !

Il est important de revenir à cette distinction, car a minima le harcèlement se distingue par l’intention de nuire et la charge traumatique qu’il inflige. Or, la charge traumatique implique la notion d’introjection. Elle est essentielle, dans la compréhension des victimes du harcèlement.

Le suicide : l’horizon du harcèlement

Une fois cette définition posée, quel rapport existe-t-il entre harcèlement et suicide ?

La réponse est aussi simple que terrible :

Le suicide est l’horizon ultime du harcèlement, sa réussite profonde, son objectif fondamental.

Tous les suicides ne proviennent pas d’un harcèlement. En revanche, un harcèlement « accompli » conduit fatalement au suicide. Car le harcèlement, en s’attaquant à la dignité de l’être, l’empêche de trouver une place dans l’existence, une place de bien-être suffisant pour se sentir mériter de vivre ou, tout simplement, en avoir le désir. En outre, le suicide est souvent la manifestation de la désintégration du lien social : or, c’est précisément l’un des outils mis en œuvre dans le harcèlement pour nuire à la victime. Souvenons-nous de l’analyse qu’en faisait le sociologue Émile Durkheim en 1897 : « Le suicide varie en raison inverse du degré d’intégration des groupes sociaux dont fait partie l’individu »[2]. Plusieurs notions sont à mettre en lumière afin de comprendre les liens de cause à effet entre harcèlement et suicide.

L’intention de nuire

L’essence même du harcèlement est de détruire. Á ce stade, nous pourrions dire que l’intention est un critère consubstantiel au harcèlement. De plus, cette destruction s’opère « à petits feux », dans la durée et par la répétition. Lorsque l’objectif est partiellement ou totalement atteint, le harceleur en tire une jouissance, a minima psychique, sinon sexuelle (harcèlement sexuel) ou physique, c’est-à-dire que le harcèlement lui est bénéfique. Pour la victime, le processus est maléfique, destructeur. En ce sens, la relation est asymétrique, fondée sur l’abus de pouvoir du harceleur, le rapport de force, l’intention de nuire à la dignité et de soumettre autrui par la contrainte. Il y a celui qui commet les violences, et celui qui les subit. L’intention de nuire en est partie prenante, et vise l’altération de la dignité, à travers l’accomplissement volontaire d’axes vexatoires et humiliants. Dans le harcèlement, l’intention de nuire est liée au plaisir de détruire l’autre, plaisir psychique, souvent qualifié par les professionnels de jouissance perverse.

Á la source du harcèlement réside l’intention malveillante. Elle en est constitutive. Le harcèlement, dans sa nature profonde, utilise la répétition et la durée. C’est ce qui fait sa force, et cette notion de durée est contenue dans l’étymologie même du mot.

Étymologie


« Harceler vient de « harseler/herseler » en ancien français, terme diminutif de « herser », utiliser la « herse ». Sur le plan agricole, la herse est un outil muni de piques courtes et proches les unes des autres pour travailler la terre en surface en vue d’un semis (il s’agit d’enlever tout ce qui peut gêner la terre ensemencée en nivelant le sol et brisant les mottes qui dépassent). L’Antiquité utilisait la herse pour désherber mais sa véritable diffusion en Europe date du Xe siècle. Sur le plan militaire, la herse est une grille en fer coulissante, armée de pointes à sa partie inférieure, que l’on abaisse pour interdire l’accès à un château fort. « Herseler » c’est ainsi, pour les ennemis, soumettre la herse à des assauts réitérés. Par analogie, le terme signifie tourmenter sans cesse par de petites mais fréquentes attaques. Sur le plan militaire, il convoque l’idée d’assiéger constamment, sans laisser de répit. Quant au registre agricole, il s’agit, par un geste répétitif d’égalisation, de couper tout ce qui dépasse (pratique connue de certains tyrans dans l’Antiquité, tel Denys de Syracuse, qui usait de cette métaphore pour décrire son action politique). L’analogie liée à cette métaphore peut s’étendre au niveau groupal : harceler, c’est couper tout ce qui dépasse du groupe ».

Extrait de Bilheran A. Le harcèlement moral, Paris, Armand Colin, 2006, p. 13.

Le harcèlement suppose cette intention de nuire, car elle donnera les moyens du harcèlement sur la durée : l’atteinte à la dignité est constitutive des moyens manipulateurs employés : dans la manipulation, il s’agit d’ores et déjà d’utiliser l’autre comme un moyen, et non comme un sujet, c’est-à-dire une fin.

Les effets en sont bien caractéristiques, car ils consistent en un syndrome traumatique grave.

Ces différences à mon sens doivent être entendues. Dans le harcèlement, il y a un harceleur et un harcelé.

La relation est asymétrique (l’un est coupable et l’autre victime), fondée sur la terreur et l’arbitraire.


Le traumatisme et le « meurtre psychique »

Le traumatisme est une expérience de violence au cours de laquelle l’intégrité physique et psychique d’un individu ou d’un groupe est menacée. Cette expérience attaque profondément la foi en l’être humain, et crée les symptômes suivants : confusion émotionnelle, sentiment d’impuissance, stress débordant les capacités de résistance, perte des repères et crise du sens. En psychologie, nous parlons d’« effraction psychique », ce qui signifie que le psychisme a été abusé, violé, sali, comme si un cambriolage avait eu lieu dans l’intériorité émotionnelle, mentale et spirituelle de l’être.

Le traumatisme, qu’il soit individuel ou collectif provoque alors de la sidération, c’est-à-dire une incapacité souvent à prendre de la distance, de la réflexion, une forme de stupeur. Cette charge traumatique est notamment liée au « lavage de cerveau » subi sous le joug des techniques d’aliénation mentale à l’œuvre dans le harcèlement. Dès lors, la parole ne se libère que difficilement, les repères sont perdus, parfois même dans des formes de déréalisation et dépersonnalisation groupale. Le harceleur est vécu comme « tout puissant », au-delà de la justice, des lois sociales et des lois du monde, quand d’autres membres du groupe se vivent comme totalement (et déraisonnablement) impuissants, ce qui, là encore, peut conduire au passage à l’acte suicidaire sur le mode du « je suis inutile, je ne sers à rien ».


La notion d’introjection

C’est dans l’introjection que réside, à proprement dit, le processus mortifère : il s’agit d’intérioriser la violence subie, de la retourner contre soi, d’assumer à la place de l’agresseur (tant qu’il ne l’éprouve pas) le sentiment de culpabilité et de honte. L’introjection de la culpabilité et de la honte est l’outil suprême du harcèlement, celui par lequel le processus de destruction atteint son apogée : l’autodestruction.

« La finalité suprême du harcèlement moral n’est pas seulement de détruire, mais de conduire à l’autodestruction » (A. Bilheran, 2006, p. 40).

Le suicide ici deviendra acte désespéré, une introjection de l’intention meurtrière du harceleur. L’introjection se distingue également dans ses effets, par ce que l’on appelle notamment le « Syndrome de Stockholm ». C’est ainsi qu’il n’est pas rare de voir, dans des harcèlements d’entreprise, des salariés prendre fait et cause pour leur « bourreau », lui trouver différentes excuses, développer de l’empathie à son égard. Ces situations d’emprise psychique n’ont aucune commune mesure avec de la maltraitance organisationnelle : elles se déclinent en un processus pervers et intersubjectif entre agresseurs et agressés. Le harcèlement est criminel car il souhaite et met en œuvre la destruction d’un ou plusieurs individus ciblés.

L’illusion de la libération

Dans le harcèlement, la notion de « traque » est centrale. Le harcelé se sent « traqué », comme un animal face à un prédateur :

Paroles de harcelés

« On fait attention à ce qu’on dit, à la façon dont on bouge ».

« On ne se donne pas le droit de poser des questions ».

Dès lors, le suicide, conséquence du harcèlement, peut également être interprété comme une tentative pour retrouver sa liberté, pour échapper aux mains de l’agresseur, comme s’il s’agissait de se tuer pour ne pas être tué(e) par l’autre : soit une forme d’honneur, soit une liberté que l’on s’autorise, soit une peur terrible de ce que pourrait faire le prédateur s’il parvenait à ses fins (capturer la proie). La mort peut être entrevue comme « un repos, un havre de paix, pour que tout cela cesse ». « Ils ont réussi à me faire craquer, je ne pensais pas, je ne supporte plus de ressasser leurs regards et leur présence devant chez moi, je tourne en boucle la phrase quand ils ont dit qu’ils allaient « s’occuper de mon cas ». Alors, avant qu’ils ne s’en occupent, je préfère m’en occuper moi, au moins je sais ce que je risque » (paroles de harcelés).

L’on voit bien que le harcèlement n’est pas un conflit. Le conflit relève de la civilisation, du désaccord, où l’on refuse le point de vue de l’autre sans pour autant nier son existence. Dans le harcèlement, il existe un processus primaire, de prédateur à proie, comme une sorte d’instinctivité de la relation. D’ailleurs, les harcelés témoignent souvent du fait que les harceleurs « sentent », anticipent des situations ou même interviennent de façon télépathique pour agresser au moment où les harcelés se sentent, précisément, vulnérables. Ce lien télépathique entre le harceleur et le harcelé, ce lien puissant, est la conséquence de la blessure psychique créée par le traumatisme.

Le suicide peut alors être compris comme une tentative pour tuer le harceleur persécuteur en soi et, ce faisant, accéder à une forme de sérénité psychique (illusoire et déréalisée bien entendu). En somme, le suicide est entrevu comme une issue définitive et radicale pour que le harcèlement cesse…


II – Le rôle du collectif dans l’organisation du travail


Les stratégies de manipulation

Le harcèlement dans l’organisation se développe sur un système où prévalent des déséquilibres, ainsi que des asymétries dans la répartition du pouvoir. En cela, le harcèlement ne saurait se résumer à un processus duel de bourreau/victime, à l’action d’individus catalogués « pervers » sur des « victimes ». Il doit s’interroger à l’aune du collectif, de l’institutionnel et du politique (en tant qu’inscription de citoyens dans une cité).


Traditionnellement, il était convenu de parler d’un harcèlement qui ne concerne qu’un individu A, dit harceleur, aux prises avec un individu B, dit harcelé. Ce n’est malheureusement jamais le cas, malheureusement car les situations simples se traitent aisément. En réalité, le harcèlement est toujours un phénomène strictement collectif et complexe.


Dans le harcèlement, celui qui souhaite conserver sa subjectivité et son libre-arbitre devient rapidement la cible, l’opposant. De fait, cela suppose qu’il ne s’est pas compromis dans les techniques d’aliénation du groupe, actives dans le harcèlement, et dont nous pouvons citer les principales : la terreur, la culpabilité (pousser à la faute pour museler dans le silence), la corruption (rendre débiteur pour acheter des silences), la division (rumeurs calomnieuses…). L’asservissement dans la culpabilité ou la corruption est aussi une arme redoutable du suicide : car si nous avons accepté des compromissions en faveur du harceleur, si nous avons accepté de « fermer les yeux », la conscience peut nous rappeler à l’ordre et nous intimer, à huit clos, que nous ne sommes plus dignes d’être en vie.


En somme, le harcèlement ne peut se développer que dans un groupe qui éradique toute subjectivité, un groupe qui porte la mort. Il implique une conception objectivée de l’être humain, devenu un instrument, un outil de productivité, un numéro administratif et non plus une fin en soi.

Pour le dire brièvement, le harcèlement est un processus appelant à la haine de l’autre et à la brisure du lien social.

Les fantômes, le silence, la contagion psychique

Certaines organisations du travail pathologiques (malades) et pathogènes (à l’origine de nouvelles maladies collectives) connaissent des suicides en chaînes, à l’image d’une forme de « contagion suicidaire ». Le cas de l’entreprise « France Télécom » a fait le tour du monde par la médiatisation qui en a été faite, mais il est loin d’être isolé. De fait, les organisations du travail les plus pathogènes sont bien celles dans lesquelles des suicides en chaîne se produisent alors qu’un silence de plomb est maintenu sur ces mêmes suicides, au point qu’ils sont eux-mêmes rapidement « oubliés ». Il est possible de rencontrer des services avec plus de 20% des effectifs qui se sont suicidés sur les 5 dernières années sans que les médias ne soient informés, et pire, sans que les personnes encore en vie ne se souviennent véritablement de cette comptabilité macabre…

Il serait trop long de définir ce que sont une organisation pathologique et une organisation pathogène. Néanmoins, dans les deux cas, l’on rencontre les mécanismes suivants :

  • La perte de sens

  • L’absence de reconnaissance du sujet

  • L’absence de prise en compte de la personne et de ses besoins affectifs

  • Des processus psychiques de soumission et de destruction


Comment comprendre la « contagion suicidaire » ?

En premier lieu, il y a le fait que l’organisation du travail est suffisamment pathologique pour engendrer un ou plusieurs suicide(s).

En second lieu, il est essentiel d’intégrer la notion de traumatisme. Le traumatisme se partage, le traumatisme se transmet, le traumatisme hante, tel un fantôme, l’organisation du travail. Le fantôme appellera de nouveaux morts à lui.


Comment cela fonctionne-t-il ?

Lorsqu’un suicide survient dans un service, il crée un traumatisme aigu chez les survivants qui vont nourrir, ce faisant, un sentiment de culpabilité important. « Et si j’avais été là ? », « et si je m’étais davantage soucié(e) de lui/elle ? » etc. Ce « et si ? », s’il est porté sous silence, intériorisé, non partagé, devient un poison ravageur. Il est impératif d’enclencher un véritable et profond travail de deuil au niveau du collectif, ainsi que de mettre en place de toute urgence une cellule de débriefing post-traumatique après l’acte suicidaire, afin d’éviter le pire ensuite. Les organisations du travail le font rarement. Elles préfèrent « étouffer » l’affaire.

Or, en psychologie, il existe une loi fondamentale, une loi de la nature : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Ce qui a été « étouffé » resurgira sous une autre forme, et plus l’on aura voulu taire, étouffer, violenter une émotion puissante, plus celle-ci resurgira sur un mode brutal, violent, inouï. Comme, par exemple… sous la forme d’autres suicides.

Dans le cas du suicide, non seulement les groupes d’appartenance du suicidé sont attaqués par une violence traumatique, mais également l’organisation et le corps social tout entier.

Perspectives


En sortir

Pour sortir du harcèlement, le tiers neutre extérieur et compétent est absolument nécessaire. Il s’agit de qualifier les faits, de libérer la parole, de stopper le processus d’agression, de responsabiliser individuellement les uns et les autres, de sanctionner le bourreau et les complices, de réparer le syndrome post-traumatique, de ré-insuffler du sens, de l’idéal, des valeurs, du projet, de la confiance. Il est de la responsabilité de l’entreprise de prendre très au sérieux les signalements et plaintes internes, et de mandater rapidement un audit pour y voir clair sur la complexité de la situation, avec des consultants externes indépendants, impartiaux et qualifiés dans la problématique du harcèlement.

Pour les individus, la priorité est la libération de la parole. Elle doit pouvoir se faire avec l’intervention du tiers extérieur dans la sphère professionnelle, mais peut aussi avoir lieu dans la vie privée, auprès d’un thérapeute.

Il faut sortir rapidement du silence de la victime, silence redoutablement ravageur.

Quelques gestes simples…

Quelques gestes simples sont prioritaires et permettent d’éviter le pire :

  • Être solidaires les uns des autres sur le lieu de travail. Si l’un de ses collègues subit de la discrimination, se fait agresser psychologiquement (ou physiquement), ne pas fermer les yeux, car le prochain (la prochaine) sur la liste, ce sera certainement… soi-même.

  • Ne pas tolérer le moindre irrespect, ni attendre que « ça se calme », car les processus de soumission ne se « calment pas », et ont tendance à augmenter au fil du temps.

  • Parler rapidement de ce qui semble anormal (aux acteurs de la santé au travail, à d’autres collègues, à un psychologue etc.).

Apprendre à repérer les conflits de loyauté et les processus pervers dans l’organisation du travail, lesquels attaquent directement la santé psychique (se former, lire…).

Ne pas sacrifier sa santé psychique pour un travail, quel qu’il soit. Les conséquences sont parfois irrécupérables, les séquelles trop lourdes et invalidantes.

Sur le long terme, l’on se rend compte que seuls les opposants au système harceleur sont parvenus à maintenir tout ou partie de leur santé psychique, et sont encore en capacité de résilience, quand bien même leur opposition leur a coûté la perte de leur emploi, l’isolement, un divorce etc. Cela doit inciter à réfléchir aux conséquences durables de son positionnement à court terme dans une situation de harcèlement.

Bibliographie indicative

Bilheran A. 2010a. Le suicide en entreprise, Paris, Ed. Du Palio/Sémiode Editions.

Bilheran A., Bouyssou G. 2010b. Harcèlement en entreprise : prévenir, intervenir, guérir, Paris, Armand Colin.

Bilheran A. 2009a. Harcèlement. Famille, Institution, Entreprise, Paris, Armand Colin, coll. Sociétales.

Bilheran A. 2009b. L’autorité, Paris, Armand Colin.

Bilheran A. 2006. Le harcèlement moral, Paris, Armand Colin (2e rééd. 2010, 2e rééd. 2013).


Notes

[1] In Bilan du Grand Forum de la Prévention du Suicide, Association Québécoise de Prévention du Suicide.

[2] Durkheim, E. (1897), Le suicide, Paris, PUF, 1999, p. 223.


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