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Comité d'investigation de Reiner Fuellmich

Dernière mise à jour : 29 août 2023


Ariane Bilheran est intervenue au comité d'investigation de Reiner Fuellmich, séance numéro 78, du 13 novembre 2021.


Discours de Varsovie de Reiner Fuellmich : Soyons unis, gardons courage et soyons actifs.


Merci d'aider la plateforme de traduction de The Translation Bridge, pour permettre des poly-traductions et diffusions des interventions d'Ariane Bilheran :


Aidez également à financer la traduction de son livre L'Imposture des droits sexuels, directement auprès du traducteur.


Précision "le paranoïaque croit-il à son délire ?"

ajoutée par Ariane Bilheran en privé, suite à son intervention, sur cette question :


« Démonstration :

1° Le totalitarisme utilise l’idéologie qui est un délire paranoïaque collectif qui est contagieux

2° Ce délire paranoïaque justifie la mise en place du harcèlement (droit pénal)

3° Même s’il y a délire d’interprétation paranoïaque, la responsabilité pénale doit être retenue car dans la psychose paranoïaque, il y a une conscience claire et une intention claire de nuire. Simplement, on nuit ou on harcèle « pour la bonne cause », « parce que l’autre l’a bien cherché », « parce que l’autre nous veut du mal » etc. En clair il y a toujours une justification alléguée, mais la conscience de nuire sur la durée, et de façon répétée, est présente.


Il reste une question :

Le paranoïaque croit-il à son délire ?


Hier, j’ai répondu rapidement que oui. Mais ce n’est pas si sûr.


A quoi l’on peut voir cela ?

Lorsque des profils paranoïaques se retrouvent en difficulté concernant leurs propos délirants (par exemple, ces propos sont remis en question, ou des preuves sont amenées que ces propos sont partiellement ou totalement mensongers), on constate qu’ils font évoluer leur délire.

De même, ils font évoluer leur délire lorsque l’autre n’y croit plus, n’est plus atteint par ce délire.


En clair, c’est moins le contenu du délire qui semble important pour le paranoïaque que la structure du délire (persécution, ennemi désigné, etc.) et surtout, l’impact causé sur l’autre : l’effroi.


Donc cela signifie que, si mon hypothèse est bonne (nous avons affaire à des milliardaires devenus totalement paranoïaques par leur parcours et la détention de leurs milliards : comme tout paranoïaque, ils prétendent sauver le monde en le sacrifiant !), si le contenu du délire pandémique ne suffit plus à exercer cet abus de pouvoir (effroi) sur les populations, ou s’il est trop remis en question par des éléments de preuves, il est possible qu’une diversion soit proposée avec un autre délire dont le contenu sera différent mais la structure sera la même :


1° Terreur

2° Un ennemi désigné comme persécuteur

3° Il faut harceler et exhorter au sacrifier pour éradiquer l’ennemi et le persécuter.

4° Celui qui a impulsé la fiction de l’ennemi désigné se présente comme le sauveur.


C’est un point de détail mais pas tant que cela : pour le paranoïaque, il n’y a pas d’ancrage de vérité (vérité et mensonge ne sont pas distingués), donc il ne croit pas forcément tant que cela au contenu de son délire, son délire est davantage un moyen pour obtenir la soumission par l’effroi.


Il peut en changer selon les circonstances, sans que cela soit nécessairement conscient.

C’est une façon psychique d’être au monde.


On la retrouve très présente dans les crimes passionnels (qui ont lieu souvent au moment où la victime avait eu l’idée saugrenue de se séparer : c’est par « amour » que le paranoïaque tue, pour « sauver l’autre » de cette velléité de séparation, pour « sauver leur amour »). »

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