Les indésirables du totalitarisme et le déferlement totalitaire
- Ariane Bilheran
- il y a 2 heures
- 8 min de lecture
La Licorne n°26 d'Ariane Bilheran, 15 décembre 2025.
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«Nous avons poussé si loin la logique, que pour régler une divergence d’opinions, nous ne connaissons qu’un seul argument: la mort.»
Koestler, A. Le Zéro et l’Infini.
Le système totalitaire fonctionne à la haine de l’autre, à son exclusion voire à son éradication. Souvenons-nous de la date fatidique du 12 juillet 2021, lorsque, dans son discours, le Président de la République française, Emmanuel Macron avait séparé la société civile en deux catégories: les bons citoyens, obéissants, et les autres… J’avais alors écrit:
«Alors, peut-être qu’aujourd’hui certains se rassurent, en se disant que, s’ils sont des citoyens obéissants, ils seront épargnés, puisque la vindicte désigne une catégorie d’individus en particulier dans un corps social désormais considéré malade, et qu’il conviendrait d’amputer. C’est une erreur.
Dans les systèmes harceleurs, tous ceux qui se soumettent docilement et font du zèle, espérant passer entre les gouttes, finissent par être persécutés puis exécutés.»
Après les «non-essentiels», il y eut les «suspendus». Ceux qui ont obéi sagement ont-ils été à l’abri? Certains aussi ont vécu des procédures arbitraires (les «protocoles»), d’autres sont tombés malades, ou sont morts, de tant d’obéissance.
À l’heure où une crise tragique frappe les agriculteurs français, nous devons comprendre les mécanismes de la persécution totalitaire...

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