Que doit-on à Albert Camus?
- Ariane Bilheran
- 6 janv.
- 9 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 août
La Licorne d'Ariane Bilheran, 06 janvier 2025.
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À l’heure de l’anniversaire des 65 ans de sa mort, il peut être utile de faire un bilan de sa pensée, de se demander la manière dont ce célèbre philosophe et romancier aurait sans doute appréhendé notre époque, mais surtout, ce que nous pourrions retirer de son œuvre pour garnir notre besace humaniste.
«Le jour où le crime se pare des dépouilles de l’innocence, par un curieux renversement qui est propre à notre temps, c’est l’innocence qui est sommée de fournir ses justifications.»
L’Homme révolté, 1951.
«Nous sommes tous introduits de gré ou de force dans la politique. Ce qui compte, ce n’est plus qu’on respecte ou qu’on épargne la souffrance d’une mère, ce qui compte c’est de faire triompher une doctrine. Et la douleur humaine n’est plus un scandale, elle est seulement un chiffre dans une addition dont le terrible total n’est pas encore calculable.»
Conférence «La crise de l’homme», 1946.
«Il faut guérir ces cœurs empoisonnés.»
Conférence «Défense de l’intelligence», 1945.

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