Depuis ma tendre jeunesse, je m’interroge sur ce qu’Hannah Arendt a conceptualisé de manière très synthétique, à savoir, «la banalité du mal» ou, plus exactement, sur ses ressorts psychologiques. Cette interrogation fut à l’origine de mes recherches sur la «psychopathologie du totalitarisme», une nouvelle voie d’investigation que j’ai conçue pour comprendre les processus psychiques à l’œuvre qui pourraient expliquer la transformation des comportements de certains individus...