Cet article est le fruit d’une réflexion d’un naturopathe, qui propose de revenir à une conception du bon sens sur le vivant, et rappelle que la santé humaine ne saurait se cliver en deux, entre le corps et l’esprit. L’auteur a donné sa confiance à Ariane Bilheran pour le publier ici.
On ne peut plus se tromper maintenant sur les intentions maléfiques d’une telle gouvernance qui touche tous les pays, la planète entière. Dès le début cela pouvait se voir, lorsqu’un confinement absurde a été décidé par le gouvernement sans l’aval du peuple. Et même s’il y avait eu péril en la demeure, ce qui n’a jamais été le cas, on ne provoque pas l’effondrement de toute l’organisation d’une société pour y faire face. C’était un coup monté qui aurait pu être étouffé dans l’œuf si les populations dès le départ avaient dit non à cette mesure aberrante jamais pratiquée de cette façon depuis l’histoire de l’humanité. Quand peuple veut, rien ne lui résiste.
Soyons clairs. Il n’y a aucune excuse à l’inertie des masses aujourd’hui. Nous sommes au 21ème siècle où l’humanité est censée avoir atteint l’apothéose d’une conscience éclairée. Force est de constater qu’il n’en est rien, les êtres, en grande majorité, ayant fait le choix de l’asservissement total. J’en reste sidéré. Il y a là une régression du niveau de conscience des êtres qui se marque de toute évidence. Et si la forme a changé, nous vivons une période d’obscurantisme sans précédent où la délation ressemble fort à une chasse aux sorcières. Mais l’ignorance n’est plus de mise aujourd’hui, l’enfance de l’humanité est loin derrière, nous arrivons au terme où chacun doit devoir rendre des comptes. On récolte toujours ce que l’on sème selon la loi immuable de la réciprocité des effets. C’est tout de même rassurant de savoir que notre destinée est entre nos mains et qu’il ne tient qu’à nous de nous soustraire à cette tyrannie monstrueuse qui déferle, mais qui va s’éteindre, j’en reste persuadé. Cette certitude bien entendu n’appartient qu’à moi et je ne saurais dire vraiment quelle forme cela va prendre. Mais laissons cela. Tout a été dit et dévoilé maintenant sur cette mascarade et ce mensonge abominable, et celui qui ne veut point voir, qu’il reste dans son endormissement. Après tout c’est son choix.
Ma spécialité de naturopathe étant la santé, je vais là encore essayer d’aller un peu plus loin dans ce domaine immense et intarissable qu’est la santé dans sa norme absolue : l’absence totale de la maladie. Hélas, la barre est trop haute pour y parvenir pleinement dans le contexte actuel compte tenu de toutes les pollutions et contaminations diverses qui ne cessent de s’accroitre à un rythme démentiel. Ce monstre de la mondialisation prôné par nos "élites" en place a tout englouti, même nos repères, nos références, nos valeurs morales. La terre n’est donc plus viable aujourd’hui et toute personne un tant soit peu éveillée peut faire ce constat affligeant. A différents degrés nous avons tous participé à ce désordre mondial et nul en ce sens n’est blanc comme neige. Rassurez-vous, j’ai fait là un bilan de santé de l’état de la terre. La terre est un corps, le corps est une terre, toute proportion gardée bien entendu.
Avant d’entreprendre une réforme de fond pour reconquérir sa santé, il faut toujours au préalable faire un bilan de santé, partant du postulat de celle-ci et non de la maladie. C’est là que j’entends me démarquer par rapport à la médecine actuelle, dite allopathique, qui traite les symptômes sans reconnaitre véritablement ce qui a provoqué ces symptômes : la cause première. Je ne dis pas que la médecine n’est pas nécessaire, surtout à l’heure actuelle, en situation d’urgence, mais elle est insuffisante pour ramener à la santé véritable, ou un tant soit peu satisfaisante. C’est le dogme qui est à remettre en cause, pas les médecins honnêtes qui font un travail formidable si eux-mêmes se sont affranchis de leurs fausses conceptions, comme par exemple le dogme vaccinal ou bien d’autres choses. Je ne veux en aucun cas donner des leçons à quiconque, j'apporte simplement ma vision des choses que d'autres, fort heureusement, partagent avec moi.
Actuellement, la maladie est considérée comme une fatalité. On attrape la maladie, dit-on, et on ne fait rien pour l’éviter en prenant soin de sa santé. Comme si maints facteurs extérieurs étaient la cause de toutes nos misères, de toutes nos souffrances ou de la maladie en particulier. Combien de fois j’ai aussi entendu ce refrain : "Des guerres, il y en a toujours eu et il y en aura toujours." Eh bien non, ça c’est la tare de l’humain, ou plutôt de ce qui ne ressemble plus à un être humain digne de ce nom. Je me suis toujours insurgé face à de tels propos indignes qui banalisent la monstruosité. La déviation est le résultat d’une auto-conscience égarée et nul n’est contraint ni prédestiné à suivre cette voie de la perdition. Preuve en est, certains vont à contresens de cette société monstrueuse qui broie et détruit tout sur son passage. Peu sont-ils qui restent vivants envers et contre tout.
En ce qui me concerne, ma position reste inchangée. J’ai toujours vécu en bonne santé et j’entends la conserver intacte tant sur le plan physique que mental, psychique. N’ayant fait aucune concession à ce qui pourrait nuire à ma santé, mes idées sont claires et mon corps a conservé toute sa vigueur et sa vitalité. Je suis un parfait inconnu sur le plan de la notoriété car celle-ci m’indiffère totalement. En revanche, face à ce qui se passe, je n’ai pas hésité un seul instant à m’exprimer pour apporter mon éclairage et dénoncer avec force cette mainmise monstrueuse. C’est une question de dignité qui demande aussi du courage.
Cet écrit, j’entends le consacrer à donner une bouffée d’oxygène, et surtout permettre de donner les moyens de reconquérir sa santé, la première de nos libertés. C’est un droit inaliénable et légitime que nul ne doit enfreindre. Car si l’on mine votre santé physique, vous ne pouvez plus vous épanouir et prospérer dans votre être profond. Ne me suivez pas aveuglément, ce serait une erreur. Vérifiez et ne restez pas dans la théorie ou les idées préconçues. En un mot, expérimentez et surtout vivez en usant de votre bon sens, ou faites-le réémerger si vous l’avez perdu. Là aussi, cela fait partie de la reconquête de sa liberté. Puisque l’on y est, qu’est-ce au juste le bon sens ? On en parle à tout bout de champ, mais qu’est-il véritablement ? C’est un point important qu’il me semble bon de clarifier. Je vais vous donner mon point de vue, vous en ferez ce que vous voudrez.
Le bon sens ! Où se situe-t-il, si ce n’est en étant positionné par rapport au vivant ? Pas de l’humain uniquement et de toutes les fausses conceptions dont il est pétri. Non, du vivant, de tout ce qui vit. J’ai envie de dire, c’est ce qu’il y a de plus absolu et inconditionnel.
Le bon sens ! Le sens de la vie, le respect de la vie sous toutes ses formes. En un mot, ne pas détruire, ne pas nuire, ne pas faire souffrir, préserver la moindre petite vie. Nous en sommes loin, aux antipodes. Tout, absolument tout dans la création, a été fait pour la vie, pour vivre et s’épanouir. Et c’est alors le droit à la vie qui s’impose partout, où que l’on soit et pour qui que ce soit, la moindre chose, le moindre être. C’est ainsi que quand tout est dans ce respect absolu de la vie, il en résulte l’harmonie où chacun trouve sa place en insérant sa partition. Depuis la nuit des temps, tous les rouages de cette immense machinerie cosmique fonctionnent comme cela, n’ayant montré aucun signe de défaillance ni d’imperfection dans la minutie de son système de fonctionnement. S’il n’en était point ainsi, en moins d’une fraction de seconde le chaos et l’anarchie détruiraient l’harmonie céleste. Si on le rapporte au corps, c’est le même phénomène, ce serait l’anarchie cellulaire, la décrépitude du corps. C’est du reste ce qui se produit lorsque le stade des maladies irréversibles font leur apparition, comme le cancer par exemple, ou le sida, etc. Le corps a lui aussi son bon sens, mais quand celui qui l’utilise fait n’importe quoi sans le respecter, alors tout se dégrade et la vitalité s’effondre. En quelque sorte ce n’est pas le corps qui est responsable de la dégradation de celui-ci, c’est l’être lui-même qui en est la cause.
Au plus proche de nous, lorsque rien ne l’a entachée ou déséquilibrée par les activités humaines, c’est la nature qui nous montre le mieux ce bon sens absolu, le bon sens de vie. L’éclatante beauté qui transparait dans certains lieux laissés intacts en est la plus belle illustration. Au plus haut point, ce sont les fonds marins qui expriment la splendeur et la beauté à son summum. Tout va dans le sens de la vie dans la nature et l’on peut encore s’y référer sans retenue. Et l’animal s’y intègre parfaitement sans jamais détruire ni provoquer le moindre dégât, contribuant au contraire à promouvoir son environnement. Il est dans l’harmonie des saisons, du renouveau incessant de celles-ci, pouvant même supporter et vivre dans certains extrêmes. Son sens inné de la vie, son instinct de vie ne lui a jamais fait défaut. L’animal, lui, n’a nullement besoin d’apprendre à se nourrir ni à se soigner, il sait instinctivement ce qu’il lui faut pour être en pleine possession de ses capacités et vivre en permanence au sein de la nature, de ce qui est le plus vivant et le plus intense. Il n’a pas de savoir, il ne s’instruit pas dans les livres. Mais quelle conscience ! C’est un initié de la nature, un champion hors pair du bon sens. L’humain fait piètre figure comparé à l’animal, comparé à ses capacités physiques et sensorielles, à son sens inné de la vie. Je suis en admiration constante lorsque je me penche et puise abondamment à ce monde fabuleux des animaux. J’y trouve une source d’inspiration phénoménale, comme du reste tout ce que nous offre Dame-nature : une biodiversité étonnante ne cessant de nous émerveiller. Je l’ai déjà dit et le redis encore, la nature est le soin suprême qui régénère le corps et nourrit l’âme. Ne nous en privons pas alors pour rester en bonne santé et sain d’esprit.
Vivre ! Prenons encore modèle sur l’animal pour y voir clair. L’animal que l’on dédaigne tant peut nous en apprendre tant et tant sur beaucoup de choses. Car il vit, il est dans un mouvement constant, toujours en éveil de jour comme de nuit. Oh, il ne nous apprendra pas à compter, à mesurer, à calculer, à élaborer. Ça, c’est pour l’humain, et nous en avons besoin pour construire notre conscience. Lui n’en a nullement besoin, il est intégré au vivant de la nature, il le vit, c’est sa plénitude, une plénitude époustouflante qui ne peut bien sûr être comparée à la nôtre. Mais il vit, il ne fait que vivre, même s’il a aussi ses nécessités matérielles, comme se nourrir, procréer, faire son nid, un terrier, un abri, etc. Tout est vivant dans la nature, tout est en mouvement et tout circule dans la nature, cela ne s’arrête jamais, même quand tout se tait. C’est le rythme et le mouvement incessants de la vie qui met tout en branle et fait tout respirer. La nature respire, la nature a un cœur qui bat. L’animal est dans le rythme et le mouvement de ce battement et ce respir, il le vit de plein fouet. Car l’animal est intégré pleinement à son milieu naturel. Ce n’est pas de l’arbitraire s’il a été programmé pour avoir cette forme animale, cela correspond à son mouvement intérieur, à sa capacité d’utiliser ce moteur surpuissant qu’est un corps animal, toutes espèces confondues. L’humain n’a pas cette faculté-là et ne tiendrait pas le coup au sein de la nature, même si on lui donnait un corps animal. C’est tout simplement une question de mouvement intérieur, le contenant devant correspondre au contenu vivant. Alors l’être humain a forme humaine, il a un cerveau et des mains pour se construire et faire usage de sa créativité. C’est tout de même beau un humain quand il développe les capacités qui lui sont propres. Et toute l’éternité ne lui suffira pas pour développer cette créativité et élargir sa conscience. Bien sûr, lorsque tout va dans le bon sens et que rien ne dévie.
D’une certaine façon on peut dire que le dénominateur commun reliant toutes les espèces et les genres entre eux est le bon sens, le sens du respect de la vie, le sens du droit à la vie. Ne pas nuire, ne pas tuer, ne pas détruire, ne pas faire souffrir. Ici-bas sur terre, l’humain a rompu ce pacte, provoquant alors en premier lieu l’hypertrophie de son intellect. Ce qui eut pour conséquence la rupture avec l’intuition, ce fil vibrant qui relie aux hauteurs lumineuses. On en voit aujourd’hui toutes les répercussions où tout part à la dérive dans une incohérence totale, même dans le meilleur des cas.
Le bon sens ! La 1ère orientation. Préserver la vie, promouvoir la vie, ne rien entacher, ne rien détruire. La perte du bon sens a été la première déviation. Le cerveau humain devait s’y conformer, se structurer toujours dans ce sens-là. Le respect de la vie sous toutes ses formes, ne jamais détruire, ne jamais nuire. Nous en sommes loin, à des lointains infinis. C’est le constat que chacun peut faire. Quoi qu’il en soit, c’est pourtant dans cette optique que l’intellect devait édifier des œuvres magnifiques, splendides, épaulé pour cela par l’intuition de l’esprit, apportant la touche finale à l’œuvre grandiose d’une réalisation parfaite et sans faille. A partir du socle et de la base d’une nature resplendissante, l’humain devait insérer sa créativité, produisant sa propre beauté sans jamais rien dénaturer, parachevant l’œuvre préétablie en ramenant tout vers le haut. Au lieu de cela tout a chuté vers le bas, tout a été saccagé, tout s’est dégradé à tel point que la terre n’est plus viable. Je me demande parfois comment nous ne sommes pas tous morts et que nos corps arrivent encore à résister au milieu d’une telle dégradation, d’un tel degré de contamination. Magie du corps, miracle de la vie, vitalité de la préservation de la vie, probablement, comme je l’ai précédemment exprimé. Cela montre que la vie est plus forte que tout, qu’elle peut tout régénérer si nous la laissons s’exprimer librement en faisant table rase de tout ce qui nous alourdit et nous enlaidit. Bien qu’étant loin d’être exhaustif, ce constat étant fait, l’état des lieux étant dressé, nous pouvons maintenant aborder d’une manière simple cette notion de psychisme.
Le psychisme ! Dans une évolution normale, il ne devrait pas être entaché ni être un obstacle, un frein, pour que s’exprime l’être vivant véritable en nous. A savoir la conscience intime, l’esprit, l’âme, peu importe l’appellation qu’on donne à ce moi intime. Le psychisme est très rattaché à la conscience terrestre puisqu’il est constitué de tout ce que nous élaborons et faisons durant l’activité diurne. Nos pensées, nos paroles, nos actes, nos réflexions, nos émotions contribuent à la formation de notre intellect. Il y a aussi ce que nos sens captent par les yeux, les oreilles, le nez, le tactile, tout ce que nous émettons et enregistrons. Nos émotions d’émerveillement, de joie, de vécu face au spectacle de la nature et toutes les situations que nous vivons avec nos proches, les échanges constants qui se font entre notre extérieur et notre intérieur. Bref je ne vais pas tout énumérer mais normalement si l’on est dans le bon sens, ce qui est rare aujourd’hui, on ne devrait point laisser entrer ce qui est préjudiciable et toxique à notre vie intérieure. Le garde-fou est notre volonté propre et on n’est pas comme cela le jouet de tout ce qui s’approche de nous pour nous influencer et nous conditionner, nous manipuler. La constitution de notre psychisme, c’est nous qui l’avons faite. Comme nous sommes la cause de notre santé physique ou de sa dégradation, nous sommes aussi l’artisan de notre santé mentale ou de sa déficience. On n’est pas obligé de laisser entrer n’importe quoi à l’intérieur de nous, d’absorber tout ce que cette société monstrueuse produit, même si c’est parfois difficile. C’est une question de choix, de courage, et de force intérieure, j’en conviens. C’est aussi une question de regard qui tourne le dos à ce qui est vil et impur, non conforme au vivant, non conforme à la plénitude. Conformez-vous à cela et vous irez déjà mieux, comme vous irez mieux si vous prenez soin de votre santé, si vous entretenez votre corps.
Lorsque je dis que le psychisme fait de l’obésité, cette expression que j’emploie en dit plus long qu’il n’y parait. C’est ce qui nous empêche de vivre et d’autant plus que s’accumule toujours plus ce que nous inoculent nos dirigeants pour nous asservir et détruire l’humain en nous. Cela ne date pas d’aujourd’hui mais là cela arrive à son paroxysme. Ne les laissons pas faire et d’abord commençons par nous-mêmes, libérons-nous des chaines invisibles qui nous tirent vers le bas.
Chaque jour qui passe est vécu, par la plupart des êtres, en aveugle, affairés au milieu d’une société en folie qui ne ressemble plus à rien. L’humain engrange des futilités, des peurs, des angoisses, des jouissances matérielles. Certains vivent un enfer au milieu des bombes. Oui, je pense à eux, d’autres ont plus de confort, mais ils n’en profitent pas, étant exténués par leur travail qui les accapare. Pour combler leur vide intérieur, ils cherchent des compensations en enivrant leurs sens et en usant d’artifices, de jouissances de plus en plus démesurées et insatiables. La réflexion intérieure s’amenuise, la restriction de l’entendement s’amplifie aussi, le gouffre des désirs personnels se démultiplie. Le moral est de plus en plus en berne. Je ne suis pas là pour juger ni porter l’opprobre sur quiconque, j’observe, j’apprends, je constate afin d’apporter une voie de sortie pour ceux qui veulent y voir clair et retrouver leur liberté. Je suis moi-même né dans ce bourbier, il m’a fallu bien des épreuves et des prises de conscience pour m’en extirper. Le fruit de mes réflexions et de mon savoir ne vient donc pas d’une connaissance livresque mais de mon vécu et de mon amour inconditionnel du vivant. En ce sens, je me sens libre, une liberté totale, même si cette situation effroyable ne me laisse point indifférent. Chacun peut à sa façon y arriver, en surmontant ses peurs et ses angoisses et en faisant émerger ses valeurs de cœur en lui : le courage, la droiture de cœur, la dignité, etc. Car c’est à partir de là que l’on peut faire face à toute situation et en ressortir victorieux. Après cette digression, poursuivons notre réflexion sur le psychisme.
Le psychisme, à l’instar du corps, n’est qu’un support, un pont permettant au moi intime véritable de s’y appuyer. De nature plus subtile, il stocke toutes les informations et expériences acquises sur le plan matériel. Tout ce que nous vivons le jour s’enracine plus ou moins dans cette couche du psychisme que l’on appelle aussi communément le subconscient. C’est aussi comme une mémoire intérieure qui renferme les émotions et les pensées multiples ainsi que tous les concepts que nous avons élaborés durant l’activité diurne. Bref ce psychisme, chacun l’a façonné à sa façon, suivant ses choix et l’influence qu’exercent l’environnement naturel et tout le milieu sociétal qui nous entoure. Normalement le psychisme, comme le corps, ne devrait point être entaché ni encombré de pensées et émotions diverses destructrices, issues de la colère, de la haine, de la perversion, de la jalousie, de la peur et de bien d’autres choses encore. Je n’ai pas besoin d’énumérer plus pour donner une image de cette surcharge d’éléments indésirables qui s’accumulent au niveau du psychisme sans jamais s’évacuer. Mais ne nous y trompons pas, ce carcan que chacun s’est fait lui-même nous le retrouvons la nuit, et même à la mort terrestre. En quelque sorte on s’emmène toujours soi-même et on retrouve la réalité de ce que l’on est. Car la nuit nous ramène à notre centre. Et quel est ce centre ? Le vivant en nous ou toutes les attaches et imperfections qui nous empêchent de nous élever, de nous ennoblir et de retrouver la liberté pleine et entière ? Si l’on est en prison le jour, on la retrouve forcément la nuit. Mais rien ne nous empêche de ne pas en rester là et de nous libérer du carcan qui nous oppresse et nous retient prisonniers.
L’influence qu’exerce le psychisme sur le corps est indéniable aujourd’hui et n’est plus à remettre en cause. En revanche ce qui n’est pas normal est que cela provoque la maladie, des maladies psychosomatiques dit-on. Cette influence néfaste montre une anomalie qui n’aurait pas cet impact-là si le psychisme était suffisamment épuré et non entaché. Cela montre aussi que la vitalité du corps peut s’amplifier lorsque l’esprit a la voie libre, le psychisme, par sa limpidité, ne lui faisant pas obstruction. Ceci explique également qu’il peut y avoir parfois des guérisons miraculeuses qui défient toute logique. Magie du corps, miracle de la vie. Décidément ce qui est vivant recèle bien des mystères qui transcendent tout ce que l’on peut imaginer. Et puis, tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir, n’est-ce pas ! L’espoir ! C’est ce message-là que je voulais transmettre ici même. Et cela afin de faire contrepoids à toute cette ignominie que l’on répand et inocule à longueur de journée : de la peur, de l’angoisse, du mortifère, jamais rien de rassurant.
L’absence de vie intérieure qui se marque partout aujourd’hui montre à quel point nous nous sommes éloignés de la finalité de l’existence terrestre. C’est quelque chose de terrifiant et d’incompréhensible car c’est comme si l’humain avait complètement déserté la partie la plus vivante en lui, se retranchant dans un monde illusoire fantomatique et peuplé de chimères. Cela bien entendu s’est accentué d’une manière considérable durant cette soi-disant pandémie qui n’en est pas une et qui ne l’a jamais été. Occultant totalement ou en grande partie le jardin secret de son être, l’humain n’a alors plus accès à son monde intérieur, à son coffre aux merveilles. Par voie de conséquence, lorsque le manteau de la nuit ramène tout à son centre, ce que retrouvent les êtres et ce qu’ils vivent durant cette phase est ce que renferme leur psychisme non épuré. Le contenu de la psyché étant le fruit d’une existence terrestre morne et insipide jalonnée de souffrances, comme en écho on vit donc forcément les mêmes tourments, les mêmes cauchemars la nuit. C'est alors un cercle vicieux où au réveil on revient avec le même fardeau, avec, en plus, ce que l'on a vécu la nuit. Au lieu d'en évacuer, on en rajoute en quelque sorte, sauf bien sûr si l'aspiration de l'âme se dégage et nous fait entrevoir quelque chose d'autre quelque part. C'est le début de la libération.
L'ignorance bat son plein aujourd'hui, malgré les soi-disant progrès illusoires de la science. Mais à quoi cela peut-il bien servir si l'être ne peut plus épanouir sa conscience et qu'il ignore tout de lui-même ? Il fut un temps, pas si éloigné que cela, lorsque j'ai commencé les cours de naturopathie, on découvrait, on s'échangeait nos réflexions, on était en recherche avec une ouverture d'esprit incroyable, même si on n'était pas d'accord sur tout. Sans pour autant avoir encore des réponses, on se questionnait sur les fondements de la vie, sur la profondeur des choses et même sur certaines questions philosophiques qui hantent les esprits, comme : "D'où venons-nous, où allons-nous et que faisons-nous ?" On gardait aussi notre esprit critique, on était libre. 40 ans depuis se sont écoulés, et on ne peut plus parler de ces choses-là sans se heurter ou être taxé d'appartenir à un groupe. Regardez l'humanité dans quel état se trouve-t-elle désormais en ayant fait tant de concessions sur cette mainmise qui ne date pas d'aujourd'hui. Triste spectacle. La pensée est anéantie, on nous a mis une muselière et en résidence surveillée depuis bientôt un an. C'est presque devenu une normalité. Quelle restriction, quelle indignité d'avoir accepté cela sans broncher. Par peur ou par lâcheté ? Peut-être les 2 en fin de compte, c'est très lié.
Vivre alors et reconquérir son espace de liberté, reprendre possession de sa vie intérieure, de ses valeurs de cœur, de sa dignité. Oh bien sûr, il faut bien faire sortir ce qui est entré d'indésirable, défricher, arracher les mauvaises herbes qui s'y sont implantées. Mais surtout, déjà, laisser entrer de l'air pur, de la lumière, tout ce qui peut assainir et vivifier, nourrir le corps et l'âme. La nature peut faire tout cela si l'être s'y ouvre pleinement et sans restriction. Il y a tout à la nature, tout pour vivre et appréhender avec ses sens un foisonnement de vie d'une richesse inépuisable, en qualité et en quantité. C'est la 1ère porte vers la liberté, le bon sens de la liberté qui se retrouve. Et dès qu'il y a un coin de verdure, un arbre, une plante, une fleur, un animal, on peut refaire jonction avec le vivant. Certes la nature est bien pâlichonne en ce bas monde et a été réduite à une peau de chagrin. Mais elle a encore de quoi nous émerveiller et nous combler de joie et de bonheur. Cela peut même porter haut l'aspiration et faire revivre un cœur meurtri. Après bien sûr, ou dans le même temps, il y a le soin à apporter au corps, prendre soin de sa santé. J'en ai déjà parlé dans mes écrits précédents. Cela donne tout de même une base d'orientation, de bon sens. Fiable et sûre, cette voie du naturel, je l'ai moi-même empruntée. Ce n'est pas un dogme, ni un absolu dans son application, car chacun est différent et par là n'a pas les mêmes nécessités, ni non plus le même terrain, la même vitalité, le même cheminement, la même maturité. C'est ce qui fait de la pratique du soin un art, l'art de soigner, l'art du soin. Dans l'art, dans tout art, il n'y a point d'absolu, si ce n'est que cela doit exprimer toujours ce qui est vivant, la beauté du vivant. Le seul absolu en quelque sorte qu'il ne faut en aucun cas perdre de vue est le respect de la vie : ne pas nuire, ne pas détruire, ne pas faire souffrir, ne pas tuer. Ça c'est de l'absolu, de l'inconditionnel auquel il faut tendre absolument. Et si l'on peut faire des concessions sur la forme, sur le fond il faut vraiment ne rien concéder afin de garder intacte son intégrité et ne rien faire souffrir. Là, dans cet écrit, j'ai plus particulièrement appuyé sur le psychisme. Mais je me rends compte que le sujet est tellement vaste et important que peut-être il me faudra y revenir. Il me faut maintenant conclure.
Les retrouvailles avec le vivant qui se trouve partout autour de nous, dans l'environnement et dans tout ce que l'on appréhende d'authentique et beau, avec parfois de vrais amis aussi, nous fait pousser une autre porte, la porte de notre moi intime véritable. Car en fin de compte tout est lié. En quelque sorte, c'est la porte de la liberté totale qui se trouve au cœur de nous-mêmes, s'extirpant par là, et selon chacun, hors du bourbier qui nous retient prisonniers. En franchissant cette porte on retrouve tout, tout ce qui est impérissable, ce que nous avons vécu de plus profond et de plus intense, nos richesses intérieures, nos valeurs de cœur, nos acquis, nos aspirations, nos dons. Bref, on retrouve tout ce qui est vivant en nous, ce qui nous a émerveillés et fait battre le cœur aussi. Le reste on s'en est détaché. Ce qui est vivant ne saurait alors mourir. Au-delà de la tombe, c'est ce que l'on emmène, c'est ce que l'on emporte, c'est aussi ce qui va nous permettre de poursuivre notre cheminement dans un ailleurs prometteur. Cette dimension intérieure, on peut bien entendu également la vivre chaque nuit dans une certaine plénitude, même si au réveil on ne ramène que peu de chose de ce que l'on a vécu. Peu importe. Ce qui a été vécu a été vécu, devenant une source d'inspiration et de créativité durant la phase diurne. C'est cet éclairage-là qui devrait inonder les cerveaux afin que rien ne dévie et que tout reste en harmonie avec l'environnement.
Mais ne nous y trompons pas, cette plénitude que l'on retrouve, si on la retrouve bien sûr, est très tangible et réelle. Ce n'est pas non plus du virtuel ou de l'artifice. C'est même bien plus riche et coloré, plus intense que ce que l'on peut vivre le jour, ayant un habit en moins, le corps terrestre étant au repos.
Voilà, je termine ici mes propos. Si ce n'est déjà fait, réappropriez-vous votre santé et votre espace de liberté. Chacun bien sûr suivant ses possibilités, son rythme. Reprenez possession de votre vie intérieure, vous y verrez assurément plus clair et vous ne craindrez plus rien. Embrasez l'aspiration de votre âme et vous monterez, vous ne descendrez plus. La vie est une flamme ardente qui ne s'éteint jamais et qui s'élève, s'élève vers le haut, toujours et toujours.
La Tourille, le 15 février 2021
Bernard JACQUOT
Naturopathe