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Chef-d’œuvre de la paranoïa: le harcèlement

Dernière mise à jour : 20 juil.

Bilheran A., "Chef d'oeuvre de la paranoïa: le harcèlement", in Santé mentale n° 243, décembre 2019.


Non seulement le harcèlement est le chef-d’œuvre du paranoïaque, mais la contagion délirante agissant sous son impulsion dégrade la santé mentale de tous les membres du groupe harceleur.


Le harcèlement est un phénomène politique lié à l’histoire de l’humanité. Il «vise la destruction progressive d’un individu ou d’un groupe par un autre individu ou un groupe, au moyen de pressions réitérées destinées à obtenir de force de l’individu quelque chose contre son gré et, ce faisant, à susciter et entretenir chez l’individu un état de terreur». (Bilheran, 2006).


Chef-d’œuvre de la paranoïa: le harcèlement

Mode d’expression de l’abus de pouvoir, de l’autoritarisme, de la tyrannie, il s’oppose à l’autorité comme le pouvoir injuste s’oppose au pouvoir juste. Il est la méthode parfaite d’asservissement utilisée par les paranoïaques dont je dis souvent qu’il est le "chef-d’œuvre".


Comment s’articulent paranoïa et harcèlement? Pour répondre à cette question, dans un premier temps, je rappellerai ce qu’est le harcèlement, sa définition précise et les conditions nécessaires à sa mise en œuvre. Puis je démontrerai en quoi le profil paranoïaque est par nature harceleur, avant d’étudier son rôle dans la scène pathologique déployée par le collectif harceleur.


paranoïa

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